dimanche 28 juin 2015

Jour 270 à 273 : un sentiment de bien-être à Georgetown - Penang (16 au 19/06)


Il est des endroits que l'on a du mal à quitter car l'on s'y sent bien. En arrivant sur l'île de Penang, en voyant se profiler des grands grattes-ciel au loin, nous ne penserions pas que ce serait le cas. Et pourtant ...


Le bus au départ de Tanah Rata, dans les Cameron Highlands, part comme prévu à 9h (35 R). Nous reprenons la même route qu'à l'aller (repassant ainsi par Ipoh, à refaire, on viendrait directement de Kuala Lumpur au Cameron Highlands pour éviter cette redondance dans le trajet). Partis presque à vide, nous remplissons les places vides très peu de temps après le départ, arrêtés en chemin pour faire monter un bon groupe de Birmans, sûrement salariés dans les plantations, et qui se rend à Penang. On les reconnaît de suite, mâchant leurs feuilles colorées rouge à cause de la noix de Betel, à leur visage souriant, et surtout aux vomis qui ne vont pas tarder à arriver ! Car le Birman (et beaucoup d'autres Asiatiques) vomit beaucoup, non habitué à être dans un bus ou une voiture. Voilà pour la petite anecdote. Nous à force on est habitués, et on arrive sans encombre à la station de bus centrale dans la ville de Georgetown, sur l'île de Penang, quelques 5h plus tard.

Comme partout depuis notre arrivée en Malaisie, cet ville respire la modernité. Tout autour de nous est bien entretenu et grand. Mais ce n'est pas cela que nous sommes venus chercher.

Georgetown n'est pas classée au patrimoine culturel de l'Unesco pour rien. Son centre historique, composé de petites rues, respire encore la vie ancienne. Entre belles bâtisses coloniales, et vieilles demeures chinoises en bois, agrémentées de patios intérieurs, on se sent tout de suite charmés. En quelques minutes à pied, nous passons donc de cette grande station de bus à cette vie de quartier. Pour la plupart, toutes ces anciennes habitations ont été rénovées, et transformées en hôtel ou/et restaurants. Certaines chambres se louent à prix d'or, et on comprend pourquoi devant la beauté des lieux.
Hôtel historique 23 Love
et sa cour intérieure
En se promenant dans les petites rues

Nous trouvons pour notre part une maison traditionnelle chinoise, très abordable, et où l'on va se sentir dans nos petits souliers : bienvenus dans la 42 Muntri House, rue Mutri, chambre T 01 (65R la double, sdb commune, pdj inclus). Pour le même prix, d'autres hôtels ne dégageaient rien. Alors qu'ici, on sait pas mais on ressent comme un appel à rester !



Pour nos quatre jours de séjour, nous alternons balades en ville et ne rien faire à l'hôtel. Et oui, Lucie n'est toujours pas guérie (ça commence à faire long), et être allongée est ce qu'il y a de mieux dans ces moments-là. On en profite pour rattraper tous les épisodes ratés de Koh Lanta, qui cette année se déroule en ... Malaisie !












Une chose reste constante néanmoins depuis notre arrivée en Malaisie : on se fait plaisir sur les repas. Lucie ne supporte plus les odeurs locales, c'est donc régime presque 100% occidental, à base de pizzas, pâtes et sandwich avec du bon pain. Et à Penang, on est plutôt bien servi pour ça.

Ici, superbes sandwich, au saumon ou au lard de boeuf (et oui, ici pas de porc)
Un délice à petit prix

Nous retrouvons l'art de rue que nous avions apprécié à Ipoh. A l'aide de plans de la ville, le jeu est de retrouver les oeuvres cachées dans les ruelles.













Petit saut au village flottant, sur le jetée (Jetty).




Nous sortons quand même du centre-ville une demi-journée, pour prendre de la hauteur depuis Penang Hill (bus 204 rue Penang, 1h de bus, 3,5R).
Pas trop d'exercice physique puisque nous grimpons en tramway (30R l'aller-retour).





Vue sympathique de là-haut, mais on n'en profite pas vraiment et nous redescendons vite fait pour trouver un médecin. Son diagnostic tombe : bonne grosse gastro, mais rien d'alarmant à ce stade, juste une batterie de médicaments.
D'ailleurs, aller chez le médecin est une expérience en soi. Nous avons été dans une clinique privée. Le médecin fait appel à une assistante dont le rôle dans notre cas a été de mettre une petite couverture sur Lucie quand elle s'est allongée sur la table d'examen. A la fin, le médecin ne remet pas d'ordonnance, et n'explique pas trop le traitement qu'il préconise non plus. On patiente de nouveau en salle d'attente, le temps que l'assistante prépare les médicaments. Pas d'excursion à la pharmacie donc, ce qui est pas mal. Les médicaments sont donnés au compte-goutte, exactement pour la durée du traitement. Et l'addition n'est pas si salée que ça : 60€.

Pour fêter nos neuf mois de voyage, vendredi 19, on se paye un bon pavé de boeuf australien saignant au "Steak Frites". Ca fait du bien aux papilles, même si ça reste de la brasserie.

Voilà un peu comment on se sent en remangeant un steak saignant ;-)
On a en tout cas bien profité des lieux, mais maintenant, on part retrouver la mer et le sable fin, que nous n'avons pas goûté ici, même si Penang comporte quelques plages. Nous repartons donc pour un tour des îles, en commençant par celle de Langkawi, un peu plus au Nord.

1 commentaire:

  1. Les peintures sur mur sont époustouflantes, je croyais même que Nico était en peinture sur la scène de Volley
    A bientôt et bisous

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