De la chaleur étouffante du Lac Inle à la fraîcheur bienvenue des hauteurs de Pindaya, en passant par le marché d'Aungban ... retour sur ces journées colorées !
Route de Hsipaw au Lac Inle
Montés dans le bus à 17h mercredi 20 (15 500K, climatisé, sièges un peu
inclinables), nous nous mettons en condition pour un long trajet de nuit jusque
Nyaung Shwe, la ville qui borde le Lac Inle, sur lequel regorge une vie
trépidante.
Mais revenons d’abord sur ces heures de bus. Une bouteille
d’eau, un pepsi et une brosse à dent sont fournis à bord. A peine 40 minutes
après que le bus nous ait ramassés sur le bord de la route principale, premier
arrêt. Le « steward » (et oui, en plus du chauffeur, deux jeunes hommes
s’occupent d’organiser la vie dans le bus et la survie des passagers – on y
reviendra) nous annonce 30 minutes de pause « toilet, drink and food). On
se dit que l’on mangera au prochain arrêt, on a déjeuné il y a à peine 3h. Pas
de bol, il n’y aura pas de prochain arrêt popotte ;-)
Chargés de quelques litchis achetés sur place, nous
repartons pour un trajet épique. Ici, tellement peu de routes sont praticables
que nous devons repasser par Mandalay, à l’ouest de notre position, pour mieux
revenir vers l’est jusqu’au Lac.
Première grande utilité des Steward, qui servent de
co-pilotes ; indiquer au chauffeur quand il peut doubler. En effet, ici,
bon nombre de véhicules ont le volant à droite (héritage des britanniques ou
coût moins élevés de ces engins sortis des usines asiatiques), et on conduit à
droite … Le chauffeur ne voit
donc rien au moment où il déboîte pour doubler !
La route est sinueuse, encombrée de gros camions assurant la
circulation des biens et matières premières (notamment le charbon) entre le
Myanmar et la Chine. Les virages en épingles s’enchaînent, c’est une nuée de
lumières de phares qui se dessine sur les petites montagnes. Les camions et bus
ne peuvent bien évidemment passer ensemble dans les virages. Deuxième
intervention de survie des Steward : sortir du bus dans certains virages
pour organiser la circulation. Les freins n’ont pas intérêt à lâcher, car aucun
rambarde ne serait là pour stopper notre chute.
Nous continuons toute la nuit, une longue route parsemée de
quelques arrêts où des locaux montent et descendent, sans compter la troisième
grande intervention des Steward : arroser les pneus et le moteur du bus, à
partir de jets d’eau mis à disposition à un endroit sur le chemin, pour
refroidir le tout (on se rend compte le lendemain qu’ils ont par la même
occasion refroidi certains bagages en soute, que l’on retrouve bien mouillés).
5h, jeudi 21 : arrêt petit-déjeuner à AungBan, nous ne sommes
plus très loin.
Pêche et cultures flottantes au Lac Inle
6h30 : ça y est, nous sommes arrivés, déposés à
l’entrée de Nyaung Shwe. Pas le temps de descendre que les chauffeurs de
tuk-tuk se précipitent pour nous emmener à un hôtel (sachant que tout est à
moins de 15 minutes à pied, pour les plus éloignés). Puis vient le grand moment
qui nous achève : un jeune homme, portant une sorte d’accréditation, vient
nous demander de régler les 10$ (par personne !) obligatoires pour visiter
la ville et les alentours du Lac Inle. Biensûr, les sous partent au
gouvernement, ce pauvre gars n’y est pour rien, il fait juste son boulot. On
aurait dû se dépêcher de filer dans n’importe quelle direction quand on est
descendu du bus, puisque de toute façon plus personne ne viendra contrôler que
l’on a bien payé par la suite. La prochaine fois, on saute du bus et on
court !
Pour résumer, notre nuit, on a mal dormi, mal aux jambes et
aux fesses, et on vient de se faire plumer !
Commence la quête d’un hôtel, le Richland Motel en
l’occurrence (on a mis 20 minutes à y arriver alors qu’il était à 5 minutes à
pied , à faire des tours et des détours … 20 000K la nuit au lieu de 25 000K,
chambre correcte et literie superbe, bon petit-déjeuner). Et le moment tant
attendu : manger ! Ca tombe bien, il y a un boui-boui juste à côté de
l’hôtel.
Accompagnés de Maïwenn et Florian (nos collègues de trek des
derniers jours), nous partons à la recherche d’un batelier pour aller faire un
tour sur le lac. C’est finalement le batelier qui nous trouve, et on se met
d’accord pour une balade sur les eaux pour 15 000K le bateau. A ce prix, on
reste sur la partie principale du lac, et ne descendrons pas jusque Thaung Tho,
plus au sud, où se tient un grand marché aujourd’hui (5 000K de plus demandés,
mais il est déjà 9h et on se dit que l’on arrivera trop tard pour profiter du
marché).
C’est parti, plutôt bien installé sur des chaises en bois
avec un petit coussin. La balade vaut le coup.
Découverte des champs de tomates flottants, reposant sur des
algues et plantes d’eau entassées, recouvertes de terres et retenues par des
tiges de bambou.
Ramassage des algues pour créer les jardins flottants |
Nous croisons les bien connus pêcheurs du lac, appartenant à
l’ethnie Intha, dont la particularité réside dans leur façon de ramer,
impressionnant.
Pagayer avec une jambe tout en se servant de ses deux mains pour s'occuper du filet ... |
Ce gentil pêcheur a gentiment pris la pose pour nous (aucune contrepartie financière demandée) |
Arrêt chez des tisserands, qui travaillent la fibre de Lotus
en plus de la soie et du coton, très intéressant.
Puis chez les fabricants de bateaux et de cigares, dans le
village de NamPan.
Nous refusons de rendre visite aux boutiques exhibant des
femmes-girafes (uniquement là pour le spectacle), et n’avons pas envie de
visiter pagodes et monastères. Nous préférons nous enfoncer dans le village de
Maing Thauc, où un bon repas à base de poisson s’offre à nous, perchés en eau
de l’une de ces maisons sur pilotis.
Vue de la terrasse du restaurant |
La fatigue commence à se faire sentir, accentuée par la
chaleur de plomb qui s’installe. Le trajet retour est difficile, exposés au
soleil, et on s’offre un instant crème glacée au retour, à côté de l’hôtel.
Construction de murs pour protéger de la montée des eaux durant la saison des pluies |
Pas
grand chose pour le reste de la journée, et on s’endort comme des bébés le soir
venu.
Marchés colorés et cultures
dans les champs : Aungban et Pindaya (22 au 25/05)
Vendredi 22, nous émergeons tranquillement et avalons
notre petit-déjeuner sur la terrasse de l’hôtel.
Notre premier objectif de la journée est de rejoindre la
ville d’Aungban, où se déroule aujourd’hui le grand marché des 5 jours. Près du
lac Inle, quelques villes et villages accueillent chacun leur tour, avec un
roulement de 5 jours, le grand marché de la région. Le calendrier est établi
pour l’année (disponible sur le site d’Ananda Travel). Les jours de marché, les
populations et ethnies des environs se déplacent et se regroupent, créant des
moments de vie uniques à nos yeux. Aujourd’hui, l’un des marchés se tient à
Aungban, et nous voulons y être pour constater par nous-mêmes l’ambiance.
Aungban se rejoint en deux étapes de Nyaung Schwe (Lac
Inle).
- Prendre un pick-up collectif (à partir de 7h) ou un tuk-tuk collectif (que l’on peut privatiser pour 6 000K) pour rejoindre Schwe Nyaung et la route principale qui relie Tyaunggyi et Kalaw – 30 minutes de trajet
- De là, embarquer dans un pick-up collectif (1 000K) ou un mini-van pour Aungban. Attention, les chauffeurs qui se trouvent juste au carrefour ont bien essayé de nous arnaquer sur les prix ; nous nous sommes un peu éloignés en marchant et avons attendu quelques minutes qu’un pick-up collectif déjà chargé passe pour l’arrêter et monter à bord à un prix raisonnable – 1h30 de trajet
A Aungban, nous descendons au carrefour de la tour de
l’horloge, sur la route principale. Juste là, un café nous propose de conserver
nos gros sacs le temps que nous allions au marché, et nous achetons nos tickets
de bus pour Pindaya (2 000K, départ du bus à 13h).
Nous avons donc 4h devant nous à consacrer au marché, soit
largement le temps d’en faire plusieurs fois le tour, et de s’aventurer un peu
plus loin, la où le goudron laisse la place à des rues en terre.
C’est une explosion de couleurs qui s’offre à nous. Entre les stands de fruits et légumes, ceux
de tissus, et surtout les serviettes colorées que hommes et femmes des
campagnes portent sur leur tête, on ne sait plus où donner de la tête.
Lucie, qui cherchait depuis pas mal de temps à s’acheter un
longyi (jupe traditionnelle) trouve ici son bonheur : parmi des dizaine de
tissus, j’en choisis un coloré, à 4 000K (soit 3,5€), et à ce prix-là, on ne
négocie pas. Le tout ensuite est de faire ensuite coudre les deux extrémités du
tissu, pour en faire une grande jupe : aucun problème pour cela, plein de
petites boutiques de couturières agrémente les rues.
On avait lu qu’il valait mieux arriver très tôt au marché pour en profiter un maximum, mais toute la ville reste animée bien après 12h, alors que les villageois commencent à remballer leurs stands. Nous nous installons dans un gargotte pour le déjeuner, et le temps s’écoule lentement jusqu’au départ du bus pour Pindaya. Nous n’avons croisé que deux autres touristes sur le marché, c’est dire l’authenticité des lieux.
On avait lu qu’il valait mieux arriver très tôt au marché pour en profiter un maximum, mais toute la ville reste animée bien après 12h, alors que les villageois commencent à remballer leurs stands. Nous nous installons dans un gargotte pour le déjeuner, et le temps s’écoule lentement jusqu’au départ du bus pour Pindaya. Nous n’avons croisé que deux autres touristes sur le marché, c’est dire l’authenticité des lieux.
Et nous allons avoir droit au même privilège à Pindaya. Le
bus met une bonne heure à atteindre cette bourgade de montagne, où l’on sent
l’air se rafraîchir, ce qui fait le plus grand bien. La route nous fait traverser
des terres agricoles, les techniques de labour employées sont celles d’un autre
temps, les buffles et les zébus tirant une grosse lame qui retourne la terre,
guidés par un paysan. Le désherbage et le semis se font à la main, nous sommes
perdus dans un autre temps.
Déposés au carrefour du marché, seulement quelques pas nous
séparent des deux seuls hôtels abordables de la ville : le Myit Phyar,
bâtiment rose qui ne fait pas trop rêver (25$ la double, Internet en
supplément), et le Pindaya Hotel, belle bâtisse en ciment blanc, bois et bambou
tressés, au même prix, et qui nous donne bien plus envie (prix hors saison,
nous n’avons pas pu négocier plus). Les employés vont être aux petits soins
pendant nos trois jours de séjour, même si nous les retrouvons souvent scotchés
devant la télé dans le hall d’entrée ;-)
Pindaya est une toute petite bourgade, au bord d’un lac,
avec une seule rue principale traversante, et ensuite des petits chemins
partant dans les montagnes.
Vue de notre chambre d'hôtel |
Deux jours et demi ici nous donne l’occasion de nous balader
à pied dans les environs.
Nous ne pouvions pas passer à côté de la grotte et la pagode
Shwe Oo Min, à 20 minutes à pied de l’hôtel. La particularité des lieux ?
Plus de 8 000 bouddhas, résultat de commandes de visiteurs et pèlerins qui
souhaitent avoir leur propre bouddha (avec plaque indicative svp !). Le
résultat est assez unique, des bouddhas or à ceux blancs, des petits aux grands
(nous avons esquivé les 3 000K d’entrée pour les visiteurs étrangers – le mec
du bureau à l’entrée de la grotte ne nous a pas interpellé, et on n’est pas
allé se manifester non plus). C’est ici que nous croiserons les seuls autres
touristes dans la ville, la plupart arrivant en circuit organisé.
En ressortant de là, nous apercevons au loin des petits
chemins dans la vallée, que nous empruntons plutôt que de redescendre
directement sur la grande route. Il fait chaud au soleil mais une belle brise
nous rafraîchit dès que nous trouvons de l’ombre.
Alors que nous entrons dans un tout petit monastère, le
vieux moine nous convie à nous asseoir avec
lui et nous offre thé et biscuits. On se parle sans se comprendre, lui
en birman, nous en anglais. Charmant moment, dont nous le remercions en faisant
un petit don.
Plus loin, des enfants rigolent en nous voyant passer, et
les regards se tournent sur nous lorsque nous descendons les rues du village en
contre-bas de la grotte.
C’est dans ces rues que nous apercevons un atelier de fabrication d’ombrelles (il y en avait un autre près de l’entrée de la grotte, mais un bus de touristes avait pris possession des lieux). Nous passons une tête par la porte, et trouvons un couple d’un certain âge, profitant de la sieste post-déjeuner. Très vite, ils reprennent leurs esprits et nous invitent à rentrer chez eux. Ici, le papier shan (du nom de l’ethnie majoritaire de cet Etat du Myanmar) est la spécialité, conçu artisanalement à partir du bois de mûrier. La dame nous montre le processus de fabrication du papier, puis les produits qui en résultent : éventails, enveloppes, cahiers, et surtout les fameuses ombrelles faites maison et grande spécialité de la ville, de toutes tailles, et aux couleurs qui nous enchantent. On passe bien une heure ici, à faire nos emplettes (c’est si peu cher et si beau), et pour nous en remercier, la dame de maison nous offre thé, bananes et mangues. Elle voulait même que l’on reparte avec un régime de bananes… !
C’est dans ces rues que nous apercevons un atelier de fabrication d’ombrelles (il y en avait un autre près de l’entrée de la grotte, mais un bus de touristes avait pris possession des lieux). Nous passons une tête par la porte, et trouvons un couple d’un certain âge, profitant de la sieste post-déjeuner. Très vite, ils reprennent leurs esprits et nous invitent à rentrer chez eux. Ici, le papier shan (du nom de l’ethnie majoritaire de cet Etat du Myanmar) est la spécialité, conçu artisanalement à partir du bois de mûrier. La dame nous montre le processus de fabrication du papier, puis les produits qui en résultent : éventails, enveloppes, cahiers, et surtout les fameuses ombrelles faites maison et grande spécialité de la ville, de toutes tailles, et aux couleurs qui nous enchantent. On passe bien une heure ici, à faire nos emplettes (c’est si peu cher et si beau), et pour nous en remercier, la dame de maison nous offre thé, bananes et mangues. Elle voulait même que l’on reparte avec un régime de bananes… !
Bien contents de nos achats, nous nous décidons enfin à
aller déjeuner avant de repartir faire une petite balade dans les montagnes :
on abdique au bout d’une heure, fatigués et ayant emprunté un chemin menant à
une station d’eau, fort peu intéressante dans les hauteurs, mais avec une vraie vie de village en bas.
La nuit tombe vers 19h et les quelques rues de la ville ne
sont pas très animées.
Dimanche 24, nous nous attaquons de nouveau aux sentiers
de montagne. Alors que des randonnées de 1 ou plusieurs jours avec un guide
permettent de s’aventurer dans des villages alentours (coordonnées de guides
disponibles dans les hôtels), nous préférons partir par nous-mêmes. Nous
suivons d’abord les petites routes de l’arrière village, en face du
marché : les habitants nous regardent en souriant, nous saluent, les
enfants rigolent en nous voyant. Nous rattrapons ensuite une route goudronnée
qui part dans la montagne. Considérant que nous sommes montés suffisamment
haut, nous entreprenons la descente à travers des plantations de thé. Le chemin
s’interrompt parfois et il nous faut parfois plusieurs tentatives pour
retrouver un nouveau passage fiable. Les jeunes femmes qui travaillent dans les
champs sont belles, et le charme de Nico continue d’opérer, elles le regardent
tout sourire de manière insistante.
Lundi 25, le grand marché arrive à Pindaya. D’habitude
au ralenti, la vie s’anime : les rues sont encombrées, les cafés pleins.
Nous passons nos dernières heures à aller le long des allées, nous
rafraîchissant d’un jus de canne frais.
Juste le temps de manger un riz frit (l’un des meilleurs que
nous ayons pu savourer jusqu’à présent) à la Dagon Beer Station (Lucie, seule
femme à boire une bière au milieu d’une floppée d’hommes), et nous prenons
place à bord du pick-up collectif de 12h à l’angle du marché (2 000K chacun, on
pense avoir payer le prix double, surplus bagages soit disant … – d’autres
pick-up partent à 5h30 et 8h30).
Pindaya restera l’un de nos coups de cœur.
Pindaya - Kalaw : première étape vers Bagan
Une heure plus tard, nous voici de nouveau à Aungban. Nous
souhaitons rejoindre Kalaw, à 8km de là. Ville de montagne où beaucoup viennent
faire des treks, Kalaw ne sera pour nous qu’une étape d’une demi-journée avant
d’attraper un bus pour partir vers le Sud.
Des motos-taxis nous sautent dessus à la descente du
bus : 2 000K pour aller à Kalaw. Nous leur indiquons que nous souhaitons
prendre un pick-up collectif : « No Pick-up, only moto taxi ».
On n’y croit pas trop.
On commence à s’engager sur la route en direction de Kalaw,
dans l’espoir de voir un pick-up, avant de vite nous décider à faire du stop.
Après quelques échecs, un homme dans une vieille jeep s’arrête : il est
chauffeur pour un bureau de trek de Kalaw, et nous fait volontiers profiter de
son véhicule pour parcourir les quelques kilomètres.
Au milieu d’une forêt de pins, Kalaw ne nous fait pas rêver.
La grande voie rapide qui traverse la ville et les deux blocs de rue qui s’en
éloigne concentrent l’activité de cette petite ville : on imagine que les
trésors du coin se cachent dans les environs.
Objectif : acheter le ticket de bus pour Bagan !
Pas vraiment de station de bus ici, tout comme à Hsipaw,
mais des comptoirs de ventes de billets de différentes compagnies le long de la
grande voie. Les femmes auprès de qui nous nous renseignons pour acheter un
billet de bus n’hésitent pas à le dire : les étrangers payent le billet
plus cher que les locaux, et c’est pas autrement. Alors que le billet
« local » coûte 7 000K, nous devrons payer 10 000K (après
négociation).
Le bus est à 20h30, il n’est que 14h30 … l’après-midi
s’annonce long. Les premières heures passées dans un café à planifier le reste
de notre parcours, laissent place à une balade dans les petites rues qui
partent de la ville. On croise quelques autres touristes. Pour passer d’une rue
à autre plus en hauteur, nous devons traverser par un chemin en terre le
« jardin » d’une maison, qui s’avère être aussi le lieu où les gens
du coin viennent se laver ! Notre présence dans les parages les fait bien
marrer.
On finit par passer notre dernière heure là où nous avons
acheté les billets, discutant avec d’autres Français en voyage.
20h40, le bus arrive : on en a vu passer pas mal qui
avait l’air bien confortable, mais le nôtre l’est … un peu moins. En route pour
Bagan !
Coucou les enfants...
RépondreSupprimerC'est magique et merci pour ces belles images et vos commentaires qui me transportent...
Un beau moment d'évasion grâce à vous...