vendredi 3 octobre 2014

Jour 14 & 15 : De Novossibirsk à Krasnoyarsk (02/10 et 03/10)



Jeudi : nous nous levons avec le soleil pour cette dernière journée à Novossibirsk.


Comme tous les jours nous nous sommes couchés tard la veille pour mettre à jour le blog donc nous profitons de l'hostel (Hostel Friends) pour nous reposer un peu. Nous prenons quelques photos des objets d'époque qui trônent dans l'appartement.

Téléphone



Cafetière
Nous commençons la visite de la ville à 12h30 par la place Lénine où se trouve le théâtre où nous sommes allés hier soir voir le ballet. 

Place Lénine, derrière l'Opéra

L'artère principale de la ville (Krasny Prospekt), se déploie au Nord et au Sud de la place.

Nous continuons notre route vers la Cathédrale Saint Alexandre-Nevsky de style néo-byzantin, située en direction de la partie Sud de la ville. Datant de 1889, elle a été bâtie en brique rouge, alors que tout le reste des bâtiments de l'époque était en bois.

Puis continuons avec une petite balade sur la rive du fleuve l'Ob par ce beau temps. Comme dans toutes les villes traversées jusque maintenant, nous retrouvons un bon lot de jeunes mariés venus se faire photographiés pour l'occasion.




En chemin, nous croisons quelques étrangetés ...

                   
                      Un burger king géant
Un policier au feu rouge

Nous chopons le métro pour regagner cette fois le Nord de Krasny Prospekt, et rejoindre le quartier de la gare pour récupérer nos sacs à l'hostel. En chemin, nous croisons une petite église, bordée par un parc. Un combat féroce s'engage avec les autres passants pour trouver un banc au soleil ! Le parc est rempli de jeunes femmes avec des enfants en poussette.

A 17h30, nous voilà revenus à la gare.

Nous avons fait un petit détour en chemin pour nous acheter de quoi manger dans le train. Les supermarchés ont presque tous un rayon frais de plats préparés, soit chauds soit froids. Et ça fera bien l'affaire pour ce soir.

A 18h30, nous disons donc au revoir à Novossibirsk.
Pendant 3h, le train file et nous sommes tranquilles dans notre cabine.
Jusqu'à cette fameuse gare (ne nous demandez pas son nom) où nous voyons débarquer une bonne troupe de jeunes soldats. Et les voilà qui rentrent dans notre wagon en faisant tout le bruit nécessaire.
Deux d'entre eux ont des billets pour les couchettes libres dans nos cabines. On sait à ce moment que notre nuit ne va pas être de tout repos.

Séance cinéma privée dans le train (vlà les têtes !)
Et effectivement, la nuit a été longue : entre ceux de la cabine d'à côté qui faisaient un beau vacarme, et les deux de notre cabine qui n'arrêtaient pas de rentrer et sortir en claquant la porte, puis de parler ... on gardera un bon souvenir des militaires.
Apparemment ces jeunes qui font leur service militaire rentraient chez eux.
Ici le service militaire est obligatoire sauf pour les garçons qui sont à l'université. Il dure deux ans.

Dans la nuit, nous avons encore creusé l'écart d'1h avec la France. Nous voici donc désormais avec un décalage horaire de 6h.


Ce vendredi à Krasnoyarsk est marqué par une nouvelle expérience : le couchsurfing.
Le principe : être accueilli par des habitants. Pour cela, il faut être inscrit sur le site Couchsurfing.org, et contacter les personnes de la ville également inscrites.
C'est ainsi que nous avons trouvé Tatiana et Aleksey, deux russes originaires de la ville.
Tous les deux parlent anglais (ça fait du bien). Nous leur avions envoyé une demande d'hébergement lundi, et avions reçu une réponse positive de leur part dans les 5 minutes.

Ils doivent avoir une trentaine d'année et sont au top.
Aleksey est venu nous chercher ce matin à la gare à 8h.
A notre arrivée chez eux, Tatiana avait préparé un petit-déjeuner royal : gâteau aux pommes, fromage, pain, beurre, bananes, thé, café... nous avons été reçus comme des rois.
Ils ont mis leur chambre d'ami / bureau à notre disposition.
Après nous avoir indiqué ce qu'il y avait à voir en ville, et demandé ce que l'on voulait faire, ils nous ont aidé à organiser notre jour et demi ici.

Au programme donc de la journée : 
A 11h, Aleksey nous a déposé à la gare routière, direction la ville de Divnogorsk, à une cinquantaine de kms. La principale raison d'être de cette ville est la centrale hydro-électrique qui se trouve à quelques kilomètres, deuxième plus grand de Russie et cinquième au monde.
Après 1h de mini-van (le 106, prix 69 RUB l'aller par personne, Divnogorsk est le dernier arrêt), nous y voici. Sur place, nous appelons la compagnie de taxis locale (Tatiana les avait pré-appelé le matin même pour connaître les tarifs) et nous voici partis avec notre chauffeur. Il nous dépose devant le barrage ... ça dure 5 minutes, on prend notre photo, on est contents (les vrais touristes), puis le taxi nous ramène à la ville. Cela nous aura coûté 150 RUB.

Barrage de la centrale hydro-électrique de Divnogorsk

Au retour, le chauffeur nous emmène devant une maison et est fier de nous montrer ... un bébé ours attaché à une chaîne qui essaie de s'enfuir. Nous on est plutôt écoeuré.

Nous faisons un petit tour de la ville, d'où on peut avoir une vue sympa sur les montagnes environnantes. 



On fait un tour par le petit marché en face de la gare routière : des mamies viennent chercher leur lait avec leur gros pot à une dame installée là avec sa petite citerne. Une église tout en bois est en cours de construction.

Rien de plus à faire dans le coin. Après un arrêt technique (en Russie, on trouve partout des toilettes publiques payantes de l'ordre de 20 ou 30 RUB, entretenues par des mamies), on regagne un bus pour retourner à Krasnoyarsk. Il y en a un à peu prés toutes les 30 minutes, selon la vitesse de remplissage du véhicule.

Nous sautons ensuite dans un autre bus qui nous ramène en centre-ville : pas difficile à trouver, les rues du centre de majorité des villes russes s'appellent soit Lenina, soit Karla Marksta.
C'est dans la rue Mira, au milieu de ces deux allées centrales, que nous nous baladons pendant les 2h qui suivent. Bien que la ville ait une architecture plus intéressante que Novossibirsk car plus ancienne, nous ne retrouvons pas l'âme des centre-villes de chez nous. Les bâtiments restent assez massifs et gris, ce qui donnent un côté triste en l'absence de soleil. Et tous ces câbles électriques perchés en hauteur ...

Arrivés à la place où trône fièrement notre ami Lénine, nous décidons de rentrer sagement chez nos hôtes. C'est reparti pour un tour de bus, et en 20 minutes nous y sommes.
Ne voulant pas arriver les mains vides, nous achetons une énorme pastèque pour le dessert (il y a des marchands qui en vendent partout, ça doit être la saison ...)
Tatiana est déjà en train de préparer le dîner.

Nous passons ensemble à table à 18h (elle doit aller donner un cours d'anglais à un élève 1h plus tard). Au menu : pastèque en entrée (...), grosse poêlée de légumes (ils sont végétariens et ne boivent pas d'alcool),  suivie du traditionnel thé russe accompagné de petits gâteaux. Elle a invité une de ses élèves en anglais pour la faire pratiquer.
On discute pas mal des habitudes et coutumes de chacun de nos pays.

Aleksey finit par nous quitter : sa mission du weekend depuis 3 mois est d'aller construire leur "datcha", la maison de campagne russe. Ils on un terrain à 30 minutes de voiture de la ville. Les fondations et une partie de la maison sont déjà en place. Son objectif pour l'hiver est d'installer du chauffage pour que le couple puisse en profiter pleinement. A côté de la datcha, il construit également un "banya", le sauna russe.
Tatiana nous explique qu'il est vraiment dans la tradition russe d'avoir sa maison à la campagne, pour y faire son potager et s'éloigner de l'air pollué de la ville le weekend.

Après quoi, elle nous quitte pour aller donner son cours. Nous la retrouverons dans la soirée.
Demain, elle nous emmène à la campagne, ou plus précisément à la montagne, prendre un peu l'air, avant de repartir pour une étape cruciale de notre voyage en Sibérie : le lac Baïkal !

Bisous à vous et bon weekend !

1 commentaire:

  1. Ouf c'est bien de se retrouver dans une maison...vous avez dû vraiment apprécier.
    Bisous tout plein

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