Le moins que l’on puisse dire, c’est que les îles Togian ne sont pas faites pour les gens pressés (à moins d’avoir pas mal d’argent à dépenser). C’est qu’il faut du temps pour les atteindre, et pour voyager entre les différentes îles, lorsque l’on ne fait usage que des transports publics. Mais les eaux cristallines sont au rendez-vous !
La descente
jusqu’à Gorontalo depuis Tongkoko
Jeudi 13 août, un mini pick-up nous attend à 4h10 devant le Tarsius Homestay. Nous
l’avons privatisé (les pick-up locaux semblent ne pas commencer si tôt – 150
000Rp) afin de nous rendre à la gare routière Tongkoko (à Gerian, celle-là par
laquelle nous étions arrivés de Manado). De là, trois ou quatre bus partent
chaque matin pour Gorontalo, aux alentours de 5h30 – 6h. Nous avons une petite
heure d’avance, le temps d’acheter nos billets (on va dans le premier bureau –
120 000Rp), de manger un plat de riz safrané vendu par une dame qui installe
son stand là, et de se dire que le trajet va être long à bord de ce bus bien
peu confortable.
Nous sommes installés sur les sièges juste devant la
porte de sortie du milieu du bus, laquelle porte va rester ouverte pendant les
presque 12h de route. Une chaussure de Nico aura d’ailleurs failli y
rester : heureusement, on l’a vu tomber sur la route et avons crié au
chauffeur de s’arrêter !
Gorontalo est la principale porte d’entrée par le
Nord pour les îles Togian. Un gros ferry part deux fois par semaine
(actuellement mardi et vendredi à 19h – les horaires peuvent changer, donc
mieux vaut arriver plusieurs heures avant le départ), s’arrête à Wakai, le
principal village des Togian, avant de repartir vers Ampana, ville sur Sulawesi
au Sud des Togian.
Arrivés le jeudi soir à Gorontalo (gare routière à
6km du centre, 25 000Rp le tuk-tuk jusque l’hôtel), nous avons donc une journée
d’avance sur le ferry. Nous passons la nuit au New Melati Hotel (130 000Rp la
twin avec ventilo et sdb + pdj), et profitons d’un bon Internet pour faire un
coucou aux proches et mettre à jour le blog sur nos escapades dans le Nord.
Nous faisons aussi un crochet par le grand centre commercial non loin de là
(petit ravitaillement de gâteaux) et la pharmacie pour se réapprovisionner en
médocs contre le mal de mer (et on va être content de les avoir dans le ferry).
Et tant, qu’à faire, on va se manger une pizza sur la rue Jalan Yani toute
proche, prêts ainsi à supporter les 10 prochains jours au régime
essentiellement basé sur des légumes, du riz et du poisson (le lot commun sur
le îles ici).
Le vendredi 14 matin, place au tour des
banques : pas de distributeur sur les Togian, obligation donc de partir
avec un petit stock de cash (au final, on découvrira sur place qu’on trouve
assez facilement un moyen de payer autrement : carte bancaire au Black
Marlin sur Kadidiri, virement bancaire au Sanctum Una Una – 10€ de com, dépôt
de cash sur un compte en banque une fois de retour dans une grande ville pour
le Fadhila à Katupat ; mais bon, mieux vaut avoir une réserve conséquente
tout de même). Nous sommes alors confrontés à un système bancaire un peu
récalcitrant : ici, on ne peut retirer plus de 2 500 000Rp par retrait
dans le meilleur des cas (BRI et Mandiri) ; hors pour uen raison méconnue,
notre carte Société Générale est bloquée à deux retraits par jour, soit 5 000
000Rp max (le problème ne viendrait pas de la Société Générale, mais des
banques locales, … on ne saura jamais le fin mot de l’histoire) ;
impossible de faire des avances de cash, comme c’était le cas notamment en
Thaïlande et en Malaisie (c’est-à-dire retirer directement des grosses sommes
au guichet de la banque), on a demandé à 5 banques, toutes nous ont dit non.
L’idéal est donc d’anticiper les retraits plusieurs
jours à l’avance au cas où, et d’avoir des Dollars américains voire des Euros à
changer ; mais là encore, il faut trouver la banque qui accepte de changer
de l’argent (la BNI à Gorontalo dans notre cas, à un taux correct).
Pas simple tout ça !
Bienvenue à
bord du KM Tuna Tomini
Nous nous rendons à l’embarcadère du ferry (10
minutes en tuk-tuk, 30 000Rp), le KM Tuna Tomini, vers 15h pour acheter nos
tickets : le guichet ouvre à 14h30 et l’hôtel nous conseille d’y aller en
avance si on veut avoir des bonnes places. Par bonnes places, entendons nous
bien : ici, ce n’est pas le grand luxe. Seules deux cabines privatives
sont disponibles et bien évidemment réservées à l’avance (comment, on ne le
sait pas). Nous avons donc le choix entre la classe Ekonomy (des sièges simples
dans une grande pièce sous le pont ouverte sur l’extérieur), la Bisnes II
(rangées de places allongées au milieu de la classe Ekonomy et dans une salle
arrière) et la Bisnes I (sièges dans une salle climatisée).
Nous choisissons la Bisnes II : 74 000Rp par
personne +10 000Rp pour louer un tatami (sinon on dort sur du bois). Nous avons
plutôt apprécié notre emplacement : au milieu de la classe Ekonomy, rangée
en hauteur et non au niveau du sol (où l’on se sent un peu cloisonné). On était
bien content de ne pas être dans la salle arrière, à première vue plus
intimiste, mais qui très vite a pris des allures de fumoir géant, la pièce
étant moins aérée.
Des toilettes se situent à l’arrière de la classe
Ekonomy (mieux vaut donc ne pas avoir sa place là de préférence) et une petite
boutique à l’avant vendant boissons, biscuits et bols de nouilles instantanées.
Mieux vaut donc prévoir un repas à emporter (dans les quelques restos en face
du port ou les stands juste devant le bateau).
Lé départ était prévu à 19h, nous quittons la terre
ferme vers 19h45. Ca tangue pas mal à bord, et ça va être le cas une grosse
partie de la nuit (en ce moment, le vent souffle pas mal l’après-midi et la
nuit), et on a préféré prendre des médicaments contre le mal de mer 1h avant de
monter sur le bateau pour ne pas se sentir mal. Au final, on n’a pas fait de
vieux os : vite englouti notre repas de riz blanc et de poulet, on s’est
allongé pour tenter de trouver le sommeil et ne pas penser au mouvement de
balancier du bateau.
Pour ceux qui ont des problèmes à trouver le sommeil,
comme Lucie, la panoplie du « dormeur dans les transports » est
obligatoire : masque pour se couvrir les yeux (la lumière reste allumée
toute la nuit) et de quoi ne pas entendre le bruit continuel de la nuit (boules
Qies ou musique). On avait prévu le duvet mais au final on a eu très chaud
(mais ce n’est pas toujours le cas) car les battants en plastique ont été
rabattus sur les fenêtres. C’est finalement un peu avant 6h que nous sortons de
cette espèce de somnolence / sommeil qui nous abercé toute la nuit. Le bateau
avance cette fois paisiblement. Les premières lueurs du jour en pleine mer sont
belles à regarder. Quelques dauphins pointent timidement leur aileron en dehors
de l’eau. Des poissons volants fusent au-dessus de la surface. Voilà notre
première récompense pour ce long trajet. A 7h environ, samedi 15, nous
accostons finalement à Wakai.
Wakai,
l’étape transit presque obligatoire
Rares sont ceux qui viennent aux Togian sans passer
par Wakai. C’est ici, qu’arrivent et d’où repartent les gros ferrys vers le
Nord et le Sud, et que transitent les bateaux pour les îles alentours. A titre
d’information, voici les horaires actuels des bateaux (voir les mises à jour
sur les sites du Sanctum Una Una et du Fadhila Cottages notamment).
A partir de Wakai, il est possible de chartériser des
petites embarcations vers les autres îles : entre 600 000Rp et 800 000Rp
pour Una Una, 200 000Rp pour Kadidiri, 350 000Rp pour Katupat. Sinon, il faut
attendre les bateaux publics.
A notre descente du ferry, pas mal de personnes
proposent toutes sortes de services : Ojek pour se rendre à d’autres endroits
de Wakai, bateaux à privatiser pour les autres îles, … Une femme mène un peu
toute cette cadence. Elle possède l’un des losmen (petit hôtel) dans le
village, le Shifa Losmen, et semble organiser les bateaux privés. Elle semble
se donner un peu plus d’importance qu’elle n’en a, disant que tel ou tel hôtel
est plein alors qu’en fait elle n’en sait rien. En gros, il ne faut pas
forcément se fier à elle. Son losmen, à 5 minutes à pied de là est par contre
sympa (100 000Rp la chambre avec pdj, terrasse sur la mer). Nous avons pour
notre part dormi au Penginapan Taurus, juste en face, moins sympa pour le même
prix. C’est pas que Wakai ait un intérêt particulier, mais nous n’avons d’autre
choix que de d’attendre le lendemain dimanche pour prendre le bateau public en
direction de Una Una. D’autres touristes ont préféré chartériser des bateaux
pour s’y rendre directement (700 000Rp par bateau de 4 ou 5 personnes).
Cette journée à Wakai s’écoule très lentement. Le
petit marché du centre, le long de la côte, est assez restreint mais c’est en
s’enfonçant à l’intérieur de celui-ci jusqu’au front de mer que nous avons
trouvé un bon endroit pour manger (tout au bout de la dernière allée du
marché). On repère l’endroit grâce à un frigo à boissons à l’entrée. Ici, on rentre
dans la cuisine des gens se servir directement. En général, riz, légumes et
poisson grillé sont au menu pour 15 000 à 20 000Rp par tête.
Plongée au
Sanctum à Una Una
On est bien content de filer de Wakai le dimanche 16
matin. Le petit ferry pour l’île de Una Una, la plus éloignée de
l’archipel, part « normalement » à 8h de la jetée en béton juste
avant le marché. Nous nous y rendons à l’heure, pour attendre finalement jusque
9h40 que le bateau parte, soit juste après l’arrivée d’un autre ferry, le Puspita,
en provenance des îles à l’est de l’archipel (dont Malenge et Katupat) et qui
file ensuite sur Ampana.
Nous faisons les 4h30 de trajet installés sur le
petit pont du bateau, nous abritant du soleil comme on peut avec l’ombre créée
par la cabine du capitaine. Et oui, le trajet normalement de 3h est aujourd’hui
bien plus long, car nous avançons à contre courant, il y a pas mal de vagues,
et on fait un arrêt déchargement de passagers et de marchandises dans un
premier village sur l’île de Una Una avant de finalement être débarqués. On a
cru que ça n’allait jamais en finir !
Nous sommes accueillis à l’embarcadère par des
membres de l’hôtel Sanctum Una Una. Cet établissement, ouvert il y a seulement
quelques mois, compte le seul centre de plongée de l’île. La plongée, c’est la
raison de venir à Una Una. Emmy, la patronne finlandaise et son mari indonésien
Andry ont bien flairé le filon. Le Sanctum connaît en ce moment un succès fou,
tellement qu’il n’y a pas de bungalow disponible lorsque nous arrivons (alors
que nous avions réservé). C’est qu’une grosse vague de touristes à débarquer la
veille (ils étaient avec nous dans le gros ferry et avaient chartérisé des
bateaux privés pour rejoindre Una Una). On est un peu décu, mais nous sommes
« relogés » à 20 minutes à pied de là dans un charmant
homestay : une maison bleue dans un beau jardin vert juste devant la mer,
le cadre est finalement plus sympa qu’au Sanctum, et le prix moins cher (125
000Rp par personne, 3 repas inclus, sdb extérieure).
Nous y restons une nuit et
regagnons le Sanctum dès le lendemain lundi, plus pratique puisque le centre de
plongée est là. Nombre des sites de plongée se situent le long d’un mur de
corail.
- Greta’s place : sur le mur de corail, pas mal de murènes, de groupers, poissons perroquets à bosse, plus tous les poissons de récifs classiques
- Jam : notre préféré du séjour, plusieurs monticules de corail disséminés dans le sable, point préféré des tortues (on en a vu une vraiment grosse), des poissons lion et des bancs de barracudas. Nous avons vu aussi pour la première fois des balistes clown. Beaucoup de gros groupers et une vie vraiment dense (fait à 11h30, super luminosité).
- Kingston : notre conclusion pour ce site a été qu’il ne nous a pas paru exceptionnel. Nous y sommes allés vers 16h, alors que le mur de corail n’est plus éclairé par le soleil qui se couche de l’autre côté de l’île … ceci explique peut-être cela.
- Pinnacle : belle montagne sous-marine, peuplée de plein de petits balistes. On y a plongé à 8h, et on n’a pas apprécié la luminosité.
- Pinnacle 2 et son satellite : notre deuxième préféré. Gros poissons napoléon et des gros coraux (gorgones, oreilles d’éléphant et tuyaux). Beaucoup de vie également (fait à 14h, lumière optimale).
Pour ce qui est de l’hôtel en lui-même, on a aimé la
convivialité (rencontre avec pas mal d’autres touristes) autour des grandes
tables et la décoration des lieux (jeux de noir et de blanc dans les bungalows
et ailleurs). Les propriétaires sont sympa. Par contre ils ont l’air parfois un
peu dépassés par les évènements. Pas mal de personnel travaille ici et pourtant
Emmy coure tout le temps partout alors qu’on dirait que les autres ne font pas
grand chose. Peu de contact avec le personnel local aussi, alors que dans le
homestay, la famille indonésienne était vraiment super chaleureuse. Côté nourriture,
c’était pas sensationnel : servi froid, les plats étaient déposés seul les
tables quant bien même les gens étaient partis plonger, donc pas génial.
Pour info, on pense qu’il n’y a pas trop d’intérêt à
venir sur Una Una si on ne plonge pas. En tout cas, les plages ne se prêtent
pas trop à la baignade : pas mal de cailloux et de corail. Mais ce n’est
que notre avis.
Mercredi 19 matin, nous sommes ramenés à l’embarcadère du ferry en bateau (là encore,
c’était mal foutu, on a tous fini trempé et certains sacs ont été pas mal
mouillés). 7h15, nous disons au revoir à Una Una, le bateau part avec seulement
15 minutes de retard, extraordinaire !
Pour conclure, c’était chouette, mais on s’attendait
à mieux en terme d’ambiance générale. Et le mieux, on va le trouver de façon
exponentielle sur nos deux destinations suivantes.
Les pieds
dans l’eau au Fadhila Cottages à Katupat
Cette fois-ci, on met bien les 3h prévues à rejoindre
de nouveau Wakai, le fameux centre névralgique des ferry locaux. Il faut
compter 350 000Rp pour chartériser un petit bateau jusqu’au village de Katupat,
notre prochaine destination. On préfère prendre notre mal en patience et
attendre le ferry Puspita : prévu à 15h, départ à 16h en réalité (20 000Rp
/ personne), c’est incroyable toutes les marchandises qui sont déchargées à
Wakai, toujours dans une organisation très aléatoire, puisqu’ils sont obligés
de décharger certaines choses qui doivent être livrées plus loin pour accéder à
ce qui doit vraiment être livré ici, puis les recharger sur le bateau…
Arrivés au village de Katupat une heure plus tard,
deux petits bateaux attendent : l’un pour le Bolinlanga, l’autre pour le
Fadhila, tous deux des petits resort situés sur les petites îles en face du
village. Nous choisissons le Fadhila car c’est là que se tient le centre de
plongée (si on loge au Bolilanga, on peut biensûr plonger avec le club du
Fadhila mais on n’est pas prioritaire en cas d’affluence). On a adoré notre
séjour de trois jours ici : nourriture excellente et copieuse (sauf le petit-déjeuner,
un peu léger), sympathie globale du personnel, snorkeling top juste sur la
plage du resort. Sur l’île, il n’y a que notre hôtel, donc c’est plus que
tranquille.
Pour la plongée, nous avons à faire à Steven,
anglosaxon qui parle superbement français (il est marié à une Française et vit
en France lorsqu’il ne fait pas les saisons de plongée en Indonésie). On voit
qu’il est passionné, et toujours prêt à donner plein de renseignement et à
partager ses nombreuses connaissances sur le milieu marin et les sites
alentours. Les deux guides de plongée sont indonésiens (Steven ne se charge que
des cours, pas des plongées loisir). Nous faisons un matinée plongée, départ 8h
et retour 13h avec deux plongées (55€ / personne) sur les sites suivants :
- Reef 2 : plongée sur des tombants autour d’un atoll, pas mal de gros poissons dont des napoléons. Aussi une seiche, des nudibranches classiques un poisson lion et une murène.
- Balu : là encore des gros napoléons, des poissons ballons, trois superbes nudibranches que l’on avait encore jamais vu, et plein d’autres choses.
On était bien content de porter des combinaisons
longues car l’eau, à 28°C environ, peut s’avérer trop froide parfois, surtout
quand on ne bouge pas trop sous l’eau.
Les bungalows standards ont une particularité :
ils abritent tous des animaux sauvages … Nous étions dans le 6. La première
nuit, nous avons eu droit à la visite d’un rat, à l’affût des miettes restées
au fond d’emballages de biscuits dans la poubelle … Le deuxième jour, Nico a eu
la grande surprise de découvrir un gros lézard dans les toilettes : cette
belle bête de bien 60cm vit là, au milieu des pipi et des cacas, et pointe le
bout de son nez timidement de temps à autre … La troisième nuit, ce sont quatre
petites chauve-souris qui après avoir tourné en piaillant pendant un bon moment
dans le bungalow (entrées par la fenêtre ouverte) se sont finalement pendues au
plafond pour faire leur nuit …
Il était temps que l’on parte, qui sait ce que l’on
aurait trouver le quatrième jour !!!
Le Sera
Cottage à Malenge : l’endroit qu’il n’aurait pas fallu manquer
En quittant Katupat pour Malenge, on n’avait pas
d’idée en tête sur l’endroit où nous allions loger : le Lestari (près du
village des gitans de la mer), le Malenge Indah (au nord de l’île), … Un couple
de suisse avec qui nous avons sympathisé nous parle du Sera Cottage, lui aussi
au nord de l’île. On leur a dit que le lieu était très sympa, on décide donc
tous les 4 d’aller là-bas. Après 1h de bateau, nous accostons à l’embarcadère
de Malenge. Du personnel des trois établissements sont présents pour accueillir
les touristes, et nous identifions rapidement ceux du Sera.
Il fait déjà nuit, et nous prenons place dans un
petit speed boat en direction du Sera Cottage, de l’autre côté de l’île. Il
nous faut un peu moins d’une heure pour atteindre la plage, qui a disparu sous
l’eau à cette heure tardive à cause de la marée haute. Un dîner improvisé mais
très très bon est préparé, et nous allons nous coucher, impatients de nous
lever le lendemain matin pour découvrir la beauté réelle des lieux.
C’est une belle plage de sable blanc, sur laquelle
avance une mer transparente puis turquoise qui se dévoile alors sous nos yeux.
Cet endroit est la cerise sur le gâteau.
Les bungalows les moins chers, tous neufs, sont en front de mer (200 000Rp / personne avec 3 repas). Ceux de la catégorie au-dessus se dressent sur un promontoire (300 000Rp). Le personnel est d’une extrême gentillesse, ultra-prévenants. On mange comme des rois. Voilà, nous avons trouvé notre coin de paradis.
Les bungalows les moins chers, tous neufs, sont en front de mer (200 000Rp / personne avec 3 repas). Ceux de la catégorie au-dessus se dressent sur un promontoire (300 000Rp). Le personnel est d’une extrême gentillesse, ultra-prévenants. On mange comme des rois. Voilà, nous avons trouvé notre coin de paradis.
Après un dimanche détente et snorkeling juste devant
la plage, nous partons lundi 24 pour une excursion d’une matinée :
snorkeling sur Reef 5, vraiment beau, malgré les quelques piqûres de
micro-méduses qui nagent en surface (heureusement, ça part au bout de quelques
minutes).
Pour la dernière soirée, les gars de l’hôtel jouent
des airs à la guitare et chantent, une atmosphère de détente envahit les lieux.
Ce mardi, nous quittons les lieux à 4h30 du matin :
arrivés dans la nuit, nous repartons de nouveau sous un ciel noir. Les au
revoir sont chaleureux, notamment avec Nuir, le gérant des lieux, un homme
extraordinaire.
Nous prenons finalement place pour la dernière fois à
bord du ferry Puspita. Ca y est, après 10 jours passés sur les îles Togian,
nous reprenons la route. Nous avons le sentiment que notre découverte des îles
a été de mieux en mieux au fur et à mesure que nous passions d’une île à une
autre, pour finir dans un cadre idyllique.
9h et plusieurs arrêts plus tard, nous posons le pied
à Ampana. Rien à voir avec Gorontalo, nous nous retrouvons ici dans une toute
petite ville. Nous choisissons un hébergement à quelques pas du port, à l’Oasis
Hotel (150 000Rp la double standard avec pdj). Nous aurions pu partir en
direction de Poso dès ce soir, mais on préfère profiter de cette halte afin de
nous ré-acclimater à la civilisation !
Coucou à vous deux,
RépondreSupprimerDes photos magnifiques dignes de cartes postales dans lesquelles vous vivez des moments magiques...
Tu as eu du courage Lucie de partager ta chambre avec de drôles de locataires..
De gros bisous
Votre article du 26 août nous a fait rêver. Il faut dire qu'ici il pleut ! Je me verrai bien lire un bon bouquin dans un hamac moi aussi, en buvant du lait de coco, plongeant une tête dans l'eau turquoise et les pieds en éventail dans le sable blanc. Bisous à vous 2. Sylvie
RépondreSupprimerPas facile d'y accéder sur ces îles mais c'est quand même fabuleux, dépaysement assuré
RépondreSupprimerJe vous embrasse bien fort et continuez à nous faire rêver avec vos belles aventures
Salut c'est Anne-Laure de Florès! Je fais le même trip que vous, de Manado à Makassar! La je prend le ferry ce soir pour les Togians! Votre site est top pour avoir une estimation des prix et des trajets!
RépondreSupprimerJe vous ai cité dans mon blog, mais le mien est pas très pro!
https://lolojpfg.wordpress.com
Enjeu wonderful indonesia
Salut c'est Anne-Laure de Florès. Sous les conseils de pas mal de voyageurs dont vous, j'ai choisi de faire Sulawesi! Je fais le même trip que vous, de Manado à Makassar! Votre blog est top pour connaître les prix et les trajets.
RépondreSupprimerJe vous ai cité dans mon blog, pas aussi pro que le votre! Un plaisir de vous avoir rencontré
https://lolojpfg.wordpress.com
Enjoy wonderful Indonesia