mercredi 14 octobre 2015

Jour 384 à 386 : stop plaisant à Padangbai (9 au 11/10)


Après Ubud, nous ne savions pas trop où aller, enfin plutôt dans quel ordre faire nos prochaines étapes : les îles Gili ou Amed, que faire en premier. De Ubud, les prix pour les deux destinations nous paraissaient très élevés : 450 000Rp minimum pour aller aux îles Gili en speed boat, 150 000Rp pour aller à Amed en taxi (sachant qu'il y a dans les 80km). Du coup, on a pris l'option de rejoindre la côte Est de Bali et de voir si plus d'options s'offriraient à nous une fois là-bas. C'est parti pour Padangbai !


De Ubud à Padangbai

A Ubud, ce ne sont pas les agences de voyage qui manquent : où que vous vouliez aller, il y a une solution à portée de main dans les 100 mètres. Nous avons constaté que les prix étaient en général plus avantageux du côté de Jalan Raya Ubud, en s'éloignant à l'ouest du Palais. Dans notre cas, le prix des mini-van pour Padangbai ne différaient pas de beaucoup (5 000Rp) donc on a pris nos billets directement à l'hôtel (60 000Rp), Merthayasa 2 pour rappel (à titre d'info, nous l'avons appris plus tard, la patronne vend aussi des combinés bus jusque Padangbai puis speedboat pour les Gili à 250 000Rp avec la compagnie de bateau Wahana, malheureusement pas toujours la meilleure d'après les avis Tripadvisor, mais ça peut être une option !)

Nous voici donc dans un mini-van climatisé, vendredi 9 octobre, en direction de la petite ville côtière de Padangbai, qui se révèle être une bonne surprise par rapport à ce que l'on avait lu sur certains blogs. La petite plage centrale est peuplée de bateaux donc pas idéale pour se baigner mais il y a une autre plage, White Sand, à 15 minutes à pied qui est super sympa.



La plupart des touristes ne viennent ici que dans la cadre d'un transfert vers les îles Gili (et ça défile tous les jours). Quant à nous, on prend une chambre au Kerti Bungalows. On n'a pas cherché bien longtemps puisque c'est là que le mini-van nous a déposés. Chambre avec ventilo, eau froide et pdj à 200 000Rp (il y a en d'autres de catégorie supérieure). Le petit plus : la petite piscine au fond de la cour. L'inconvénient : les oreillers ne sentaient pas très bon (mais sinon c'était propre), et le personnel de l'hôtel commence à nettoyer la cour vers 4h30 du mat, donc forcément ils font un peu de bruit, ce qui peut réveiller quand on a le sommeil léger.



Découverte des environs : Klungkung et la route de Sidemen

Arrivés à 12h, nous avons directement loué un scooter (50 000Rp la journée) pour aller faire un tour, mais surtout récupérer nos passeports à Sanur. Et oui, ça y est, nous avons eu notre prolongation de visa, ça aura pris 11 jours ...

Nous partons donc en direction du Sud de Bali, en faisant un stop à Klungkung (également appelée Semarapura), ancienne cité royale de Bali, où l'on peut visiter un Palais et un musée. Etouffant sous la chaleur du début d'après-midi, nous n'avons fait qu'une courte balade au Taman Kertha Gosa (12 000Rp / pers), avant de repartir sur notre scoot, vent dans le visage !




Nous reprenons la route jusque Sanur ; passeports en poche, on s'octroie un arrêt glace encore et toujours chez Gelato Secrets !
Puis on remonte à Padangbai, on aura bien fait 100km dans la journée, épuisant d'autant plus qu'il faut tout le temps être vigilants car ici ils roulent n'importe comment.

Le lendemain samedi, nous revoici sur notre bolide (il est tout neuf, 125cm3), pour nous enfoncer un peu plus dans la campagne de la région de Padangbai. Nous empruntons la route qui mène puis repart du village de Sidemen : beaux paysages, avec le Gunung Agung en arrière plan, volcan plutôt massif de plus de 3 000m d'altitude.



Nous finissons pas arriver, après avoir demandé plusieurs fois notre chemin, au Pura Besakih, ensemble de temples très sacrés de Bali. Et là, c'est un peu l'arnaque touristique à plein régime. On paye d'abord nos tickets sur la route avant même d'arriver aux temples, arrêtés par des agents du gouvernement apparemment (15 000Rp / pers). On continue la route jusqu'à arriver à un parking rempli de boutiques, où tout le monde veut nous vendre des sarong et l'écharpe que l'on accroche autour de la taille, qui constituent l'habit traditionnel balinais ; "vous ne pourrez pas entrer dans les temples sans ça" nous dit-on. C'est vrai qu'il faut avoir les jambes couvertes (sarong, paréo ou longue jupe), aussi bien pour les hommes que pour les femmes, comme dans tous les temples de Bali, mais on n'est pas du tout obligé de porter l'habit traditionnel.
Bref, pensant que l'on doit garer notre scooter là (puisque c'est un parking), on continue le chemin à pied. Là, on se fait arrêter devant un bureau "Tourist Information" où on nous demande (oblige ...) à faire un don. On donne 100 000Rp pour deux, le gars exige 100 000Rp chacun, on l'envoie balader. D'ailleurs, on est même bête d'avoir donner !
On se rend compte ensuite que l'on aurait pu continuer en scooter, puisque les temples ne se situent que 1km plus haut (on aurait ainsi pu sûrement éviter la case Don). Mais enfin, on continue à pied, talonnés par un homme, "gardien du temple", qui est soit disant là pour nous dire dans quel sens visiter les temples et où on n'a pas le droit d'aller. Sauf que de toute façon, c'est écrit quand les temples sont réservés aux gens venus prier, donc on n'a pas besoin de lui. Mais le mec ne veut pas nous lâcher, nous hélant comme un dingue quand on ne va pas dans la direction qu'il nous indique. Pour finir, on lui a un peu crié dessus, et averti qu'on ne lui donnerait pas d'argent. Au bout de 25 minutes, il a fini par nous foutre la paix. A tout cela s'ajoutent les vendeurs en tout genre qui nous interpellent toutes les 15 secondes.






En gros l'endroit est joli mais fatigant à visiter du fait de tous ces perturbateurs :-) Une fois terminée cette visite, on est crevé, il commence de nouveau à faire très chaud. On arrête donc là pour aujourd'hui, et filons vers la plage de White Sand (aussi appelée Virgin Beach - 6 000Rp à deux + 3 000Rp le scoot), au-dessus de Candidasa : transat à louer sur la plage (20 000Rp le transat), parfait pour faire un dodo sieste, avant de repartir pour Padangbai.


Sur le chemin du retour, on passe dans la ville de Candidasa. On avait hésité entre venir ici ou à Padangbai, et on en conclue qu'on a bien choisi : Candidasa s'étend le long de la route principale, très passante et bruyante. Les resorts s'enchaînent le long de la côté, sans grand charme, du moins vu de la route ...

Une journée dans l'eau

Dimanche est consacré à la mer. D'abord à ce que l'on trouve sous la surface ! On a fait deux plongées (350 000 la plongée sur les sites proche de Padangbai) avec le club Ikan Dive, tenu par Claire, une Française. Super pro, détendu. On discute avec le guide de ce que l'on veut voir et il nous emmène sur les sites en fonction. On a fait Drop-Off et Blue Lagoon, c'était vraiment bien : plein de nudibranches, poisson grenouille rouge, poissons scorpions, poulpes, crevettes, tortue, hippocampes, on a été agréablement surpris :-)

L'après-midi, on le passe dans le sable sur White Sand Beach (la locale, pas celle de Candidasa, d'ailleurs bien plus sympa ici). Des petits warung (resto) sont installés sur la plage, pas cher du tout, il font même du poisson grillé.



Côté bar/resto à Padangbai, on a aimé le Sunshine Bar (bonne musique, l'endroit est sympa), le Warung Surf and Turf (très bon et pas cher, mention spéciale au Cordon Bleu et aux Sate - brochettes de viande et poisson). On déconseille le restaurant du Kerti pour la nourriture occidentale, certes joli mais la pizza était mauvaise.

Pour conclure, nous on a bien aimé Padangbai, malgré l'insistance des vendeurs de billets pour les îles Gili. Et finalement, on a trouvé des billets de speed boat pour les Gili biens moins cher que ce qu'annoncent les guides touristiques (dont le Lonely Planet) et les agences de voyage des autres ville de Bali : 200 000Rp / personne (on aurait même pu négocier encore moins). Il faut se rendre directement dans les bureaux des compagnies de bateaux (Marina Srikandi pour nous), et non chez les revendeurs, qui touchent une commission, et négocier, car il n'y a pas de prix officiel !

A venir donc : nos aventures sur les îles Gili ;-)

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