jeudi 30 juillet 2015

Jour 305 à 313 : nature et grandes villes - Banjarmasin / Loksado / Balikpapan (22 au 30/07)

Les alentours de Loksado
Nous nous étions quittés alors que nous attendions le bus pour rejoindre Banjarmasin depuis Pangkalan Bun. En plus des quelques richesses du Sud-Est du Kalimantan, nous avons pu expérimenter sur cette dernière semaine les joies des longues heures de bus !


Des heures de bus entre Pangkalan Bun et Banjarmasin

L'agence de voyage par laquelle nous avions découvert le parc Tanjung Puting a, malgré son gros n'importe quoi du dernier jour, eu la gentillesse de nous réserver deux tickets de bus pour Banjarmasin. Après la fin de la visite de Kumai, mercredi 22, nous sommes donc déposés dans une gare routière on ne sait trop où, mais en tout cas pas dans le centre-ville. C'est plutôt la gare routière d'une seule compagnie de bus, et nous sommes contents que nos tickets aient été réservés, car on comprend plus ou moins que sinon les bus étaient pleins.

Car on parle bien de plusieurs bus : un peu avant 16h, cinq gros bus débarquent, un aux allures bien locales, trois avec clim, et un VIP. Nous prenons place dans l'un des bus climatisés, plutôt bien installés.

La route va être longue, il est 16h quand nous partons, et ce n'est que 16h30 plus tard que nous atteignons Banjarmasin !!!!
Le trajet se fait en deux étapes : Pangkalan Bun - Palangka Raya (11h de bus environ, 150 000Rp), puis Palangka Raya - Banjarmasin (4h30 de bus environ, 65 000Rp) avec une halte d'une heure entre deux.

A Banjarmasin, nous sommes déposés à la gare routière connue sous le nom KM 6, dans le sud de la rue Ahmad Yani, en ce jeudi matin. Les taxis nous sautent dessus, mais nous repérons l'un de ces mini-bus appelés Angkot, qui sont dans les villes d'ici les bus de ville. A Banjarmasin, les angkot sont jaunes, nous demandons au chauffeur s'il va jusque Jalan Samudera, autour de laquelle se concentrent quelques hôtels. Il nous dit que oui (les chauffeurs de moto tentent de nous convaincre du contraire, pour que nous utilisions leurs services), nous voilà donc ratatinés à l'arrière du mini-bus (5 000Rp la course). Une petite dizaine de minutes plus tard, nous descendons (une fois encore, l'application Maps Me sur nos portables nous aide bien à savoir quand on doit descendre). Allez, y'a plus qu'à trouver un hôtel !

Banjarmasin, ville des canaux et marchés flottants

On ne marche finalement pas très loin, nous en remettant au Lonely Planet, et trouvons une chambre à notre goût à l'hôtel Perdana (140 000Rp la double sans clim, avec sdb et pdj - 180 000Rp avec clim de mémoire). Il a beau être tôt (9h30), nous pouvons prendre possession des lieux et nous rafraîchir d'une bonne douche.

Dans la rue, quelques autres hôtels, et deux guides qui nous abordent. Ici, les deux incontournables en terme de visites sont la balade en petit bateau à travers les canaux de la ville (100 000Rp / personne - prix vu sur une brochure) et une plongée dans l'un des deux marchés flottants aux aurores (275 000Rp à deux, en bateau privé).
Nous n'avons fait que cette deuxième. Jeudi après-midi, nous récupérons de notre nuit peu reposante et faisons un petit tour dans les rues autour de l'hôtel. Là encore, nous sommes pris en photo !

Nous assistons à un défilé de véhicules à sirènes : des pompiers, nous confie notre voisin de table. Un feu a dû se déclarer dans la ville (fréquent apparemment, des problèmes électriques semble-t-il). Et pour ce qui est des fameux véhicules de pompiers, ben y'a de tout, du camion au tuk-tuk, en passant par le pick-up et le scooter. On a du mal à croire que tous ces gamins que l'on voit passer, pour la plupart ne portant aucun uniforme, soient des pompiers ...

La grasse matinée ne sera pas encore pour ce vendredi. Levés à 5h, nous avons rendez-vous avec Akhmad, guide que nous avons croisé la veille devant l'hôtel. Il a la cinquantaine, a du mal à marcher. Son anglais est correct et c'est avec lui que nous partons à la découverte du marché flottant de Lok Baintan. Nous montons dans un bateau à moteur en bois, et partons pour une heure de bateau (une petite laine aurait été la bienvenue, mais on a oublié). Petit à petit, le soleil se profile à l'horizon, la vie prend forme dans les maisons sur pilotis qui bordent la rivière : lavage du linge, bain.






Lorsque nous atteignons le lieu du marché, les vendeuses ont déjà pris possession des lieux pour la plupart. On retrouve sur les barques en bois de ces femmes des bananes, des oranges (ici, les oranges sont vertes, et ont plus un goût de clémentine), des goyaves, quelques poissons et poulets. On prend notre petit-déjeuner sur place, achetant beignets de bananes et fruits autour de nous et ça ne coûte rien. Notre bateau se laisse dériver sur la rivière au même rythme que les autres, et nous repartons au bout d'une bonne heure.







On devine que notre guide Akhmad est assez pauvre, il nous remercie maintes fois de lui avoir donné du travail. "Ma femme va être contente, dit-il, elle va pouvoir faire des achats" !





Nous acceptons son offre de nous accompagner l'après-midi jusque la gare routière KM6; afin qu'il nous indique le mini-bus pour notre prochaine destination : Kandangan.

A 13h30, Akhmad nous remercions Akhmad, et partons de nouveau sur les routes (50 000Rp). Pas beaucoup de repos depuis que l'on a mis les pieds au Kalimantan, la croisière au Tanjung Puting a été une brève interruption dans nos journées de transport.

Kandangan, étape pour Loksado

Nous sommes déposés au bout de 3h30 dans la petite ville de Kandangan, en face de la petite gare routière du centre ville "Kandangan Kota". Nous ne faisons ici qu'une étape d'une nuit, notre but étant le village de Loksado. En attendant, nous cherchons une chambre pour la nuit. Nous faisons le tour de quatre hôtels / guesthouse, les habitants étant d'une grande aide pour nous aider à les trouver, en complément du Lonely qui ne donne pas de carte de la ville. Nous sommes bien heureux de baragouiner quelques mots d'indonésien, car trouver des interlocuteurs parlant anglais est chose rare.

Finalement, nous nous retrouvons dans l'hôtel situé en face de l'hôtel Mutia. Et si jamais on est perdu, les moto-taxis (Ojek) proposent leurs services à chaque coin de rue. Notre chambre est correcte (140 000Rp avec pdj) et y'a de quoi faire pour manger le soir tout autour.
Le soir, régal dans une échoppe de rue : une petite cuisse de canard (bebek), bien sûr accompagnée de riz et d'un morceau d'aubergine frit, arrosée d'un thé glacé. On reste dans la volaille, mais ça change vraiment du poulet. On s'en sort à deux pour 50 000Rp, soit un peu plus de 3€ ...

Nous sommes réveillés le samedi matin par un toc-toc à notre porte. Il est 7h, on vient nous amener notre petit-déjeuner au lit : riz et poulet, pour ne pas changer les bonnes habitudes !

Sur les coups de 9h, nous prenons place derrière deux ojek (moto-taxis) qui nous amènent à un bon kilomètre de l'hôtel (5 000Rp la course chacun, dans une petite rue où attend un pick-up qui va nous emmener à Loksado (50 000Rp par personne). Nous ne sommes que deux, mais le pick-up part quand même : à nous la campagne profonde !

Sur les bords de la rivière à Loksado

Une petite heure de route, nous traversons des villages, jusqu'à arriver à cette arche qui indique l'entrée de Loksado. Notre chauffeur, tout sourire, nous dépose au début de la route qui borde le village, près du pont suspendu. Et nous sommes accueillis par un homme qui nous montre une maison au bord de la rivière : le Alya Homestay. Vanté dans le Lonely Planet, nous confirmons qu'il s'agit du homestay le plus sympa du village; 5 chambres, dont 4 à l'étage (plus sympa, celle du bas est assez bruyante à cause de la rue), une terrasse qui donne sur la rivière, un petit havre de paix (150 000Rp la double, ils ont aussi deux bungalows un peu plus loin à 250 000Rp mais l'endroit est moins sympa).
Du haut du balcon du Alya homestay


Pour les repas, quelques petits trucs autour, mais on préfère marcher 15 minutes jusqu'au Warung Gamin : deux soeurs y préparent un excellent poulet fri, entre autres, juste devant leur maison. Pas cher, et vraiment bon et en plus, une petite assiette de fruits est offerte en fin de repas.

Chez Warung Gamin
La vie à Loksado s'écoule tranquillement, les habitants vaquant à des petites occupations. L'empressement n'a pas l'air d'être le maître mot des environs en tout cas. Tous les gamins ont un scooter, même très jeunes et ils font des tours dans le village (les moins jeunes aussi d'ailleurs). Peu de femmes portent le voile ici, notre constat est que c'est souvent le cas dès que l'on entre dans les villages reculés. Il y a bien une mosquée dans le village, ainsi qu'une église.





Dimanche, nous partons sur les routes de l'autre côté du pont suspendu, objectif la cascade (Air Terjung). Nous passons devant l'église, la messe est en train d'être dite. On jette un oeil, les femmes assises aux derniers nous sourient, on les déconcentre dans leurs prières :-)


Deux heures de marche en longeant la rivière, pour arriver au pied de la chute d'eau (3 000Rp l'accès, on demande souvent confirmation que l'on est bien sur le bon chemin en route).




On traverse quelques villages, et ici pour sûr, la population n'est pas musulmane. Comment on le sait ? Bah parce qu'il y a des cochons qui se baladent gaiement !



On peut se baigner au bout de la route dans une eau bien fraîche, ça fait du bien. Presque seuls au début (ce qui permet à Lucie de faire un plongeon en maillot de bain), nous sommes vite assaillis de groupes de jeunes qui viennent profiter aussi du lieu. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'on les entend arriver. Ils remarquent deux blancs, c'est reparti pour une séance photo !!!


Baignade tout habillés !
Fini la tranquillité, nous attendons encore un peu et repartons vers Loksado. Un Ojek nous propose de nous ramener, mais nous décidons de repartir comme nous sommes venus : en marchant.

Nous prenons un peu de temps pour regarder les villageois travailler des bâtons de cannelle, qu'ils font sécher au soleil. Un air épicé nous entoure.



Lundi, la journée commence par une bonne balade de 3h en Bamboo Rafting (300 000Rp pour deux + 50 000Rp pour être ramenés en Ojek à la fin). On descend la rivière sur environ 6km. Le niveau de l'eau est bas, mais nous profitons quand même de moments sympas dans des petits rapides, grâce à la dextérité du "pilote".





Trajet interminable n°2 : de Loksado à Balikpapan

A peine rentrés de notre balade sur notre embarcation en bamboo, nous filons manger un bout et revenons à l'hôtel faire notre sac. Les pick-up ne repartant à Kandangan que le matin à 6h, nous nous sommes mis d'accord avec l'homme du Homestay pour qu'il nous ramène en voiture (200 000Rp à deux, au lieu des 100 000Rp en pick-up). Il nous dépose à la grande gare routière de Kandangan, sur la route de Balikpapan. 
"Pas besoin de réserver vos places de bus pour Balikpapan, nous avait-il dit, il y a plein de bus qui partent entre 16h et 17h". Sauf que quand on arrive à la gare routière vers 15h, il n'y a qu'un vieux bus. Plus de places dans les bus climatisés, apprend-on. On doit attendre 15 minutes pour que l'on nous confirme qu'on peut tout de même monter dans le vieux bus, bien qu'il soit complet (180 000Rp par personne) ... 
A ce moment, on sait que le trajet ne va pas être placé sous le signe du moindre confort ... Balikpapan n'est qu'à 400km, mais il faut 12h pour y arriver ...
Presque vide au début, le bus se remplit dans les villes suivantes. On se dit plusieurs fois que le moteur va lâcher : ça sent le chaud, le bruit qu'il fait quand on doit monter des côtes est assourdissant. Honnêtement, c'est le pire bus de nuit, et de loin, que l'on ait pris depuis le début de notre voyage. Leçon retenue pour la prochaine fois : toujours réserver au moins un jour avant les tickets de bus longue distance ! Heureusement, quand le bus roule il ne fait pas trop chaud, on est limite mieux que dans un bus avec clim grâce aux nombreuses fenêtres ouvertes. Par contre les sièges sont loin d'être de première qualité, et puis il y a beaucoup trop de monde dans ce bus : sur la banquette arrière, qui contient 5 sièges, ils sont 7. Et personne ne râle.

Enfin voilà, on avance tant bien que mal. A 2h30, le bus embarque sur un gros ferry. De l'autre côté : Balikpapan. On monte sur le pont du ferry avec les autres nombreux passagers mais on est vite blasés : on est encore la cible de tous les regards, on sent que l'instant photo ne va pas tarder. D'habitude plutôt polis dans ce genre de situation, là on en a marre, donc on retourne se cacher dans notre bus.
Nous apercevons au loin des installations pétrolières, une flamme éclairant le ciel noir par intermittence en haut de l'une d'elles. Balikpapan est connue pour être une ville qui vit grâce à l'argent du pétrole, avec pas mal d'expats travaillant notamment pour Total.

Pour achever ce magnifique voyage, nous sommes déposés à la gare routière Batu Ampar de Balikpapan (3km du centre environ) à 3h30 du matin ... Assaillis par des taxis à la sortie du bus, on prend un angkot (taxi collectif) qui bien sûr voit en nous l'opportunité d'augmenter ses gains. Au lieu des environs 10 000Rp que l'on aurait dû payer à deux, on s'en sort pour 30 000Rp, et encore, après avoir négocié ! Il nous dépose au croisement des rues Ahmad Yani et Sudirman.  Pour notre plus grand bonheur à ce moment là, on aperçoit une enseigne Mc Donald's allumée. Il est 4h du mat, et nous voilà en train de déguster un BigMac ! On s'installe ici une bonne heure...

En mode "et si on ne faisait rien" à Balikpapan

Le centre-ville se situe autour de là où nous sommes. On va jeter un oeil à l'hôtel d'à côté, le Gajah Mada (265 000Rp la double avec clim), mais il est plein. On est mort, Nico regarde les hôtels qu'il y a aux alentours sur Internet, et là on tombe sur une super promo : 335 000Rp la nuit à l'hôtel Ibis, avec accès à la piscine du Novotel voisin ... tout de suite, des images viennent à nos esprits : lit ultra confortable, draps au top de la propreté, douche avec eau chaude, climatisation, service en anglais aux petits soins, ... allez on craque ! On se pointe à l'hôtel vers 5h30, ce tarif n'étant valable que sur Internet, on fait notre réservation en ligne. Le check-in est à 14h ... bon bah, plus que 8h à attendre installés dans l'un des canapés du hall d'entrée ... On a dû faire un peu tâche dans le décor au bout d'un moment, pas coiffés, tout cracra, ou alors ils ont eu pitié de nous. Bref, à 11h, le graal, la carte de notre chambre nous est remise ! A nous le lit, la douche et tout le tralala !!!

Nous restons à Balikpapan de mardi à aujourd'hui jeudi, et le moins que l'on puisse dire c'est que l'on ait fait ... rien ! :-) C'est que la ville n'invite pas non plus à la découverte. Une grande mosquée proche de l'hôtel mais qui n'a rien non plus d'exceptionnel.


Sur le front de mer, un petit quartier sympa, mais on n'est pas trop dans l'ambiance "aller au contact de la population" alors que la population elle attend du contact, donc on ne reste pas très longtemps.





On pousse jusque la plage Kemala, la plus belle de tout le Kalimantan d'après le Lonely ; en réalité, une déchetterie, bourrée de plastiques.

Petit détour par le bureau de l'immigration, toujours sur cette même route principale Jalan Sudimara : même si on a un visa de deux mois, on va devoir trouver un moyen de l'étendre de deux mois, pour éviter d'avoir à ressortir du pays et rentrer à nouveau. Une femme très sympa nous indique que c'est possible, qu'il nous faut "juste" trouver un sponsor ... c'est-à-dire un Indonésien de la région du bureau où l'on fait notre demande, qui dit que nous sommes ses invités et se porte en quelque sorte garant pour nous. Soit, mais on connaît personne ici. "Demandez à un employé de votre hôtel, ou à une agence de voyage" nous répond-elle gentiment. Encore une bonne paperasse qui ne sert à rien, mais au moins on sait à quoi s'en tenir. Pas envie de s'en charger pour l'instant par contre, on verra plus tard, il nous reste un mois et demi pour nous en préoccuper.

Détour au centre commercial, histoire de se dégourdir les jambes un autre jour. Mais toujours dans un rayon de 15 minutes à pied de l'hôtel, faudrait pas trop se fatiguer non plus ...

Détente à la piscine du Novotel (par contre les serviettes
puent et l'eau est un peu verte à certains endroits ...)
Belle vue de la piscine
On se fait par contre quelques plaisirs culinaires, un peu onéreux par rapport à notre budget habituel, mais ça fait du bien. La première tentative au restaurant Zeus est un échec cuisant : on prend un plat de poulet et un de boeuf inscrit à la carte des snacks, et c'est vraiment mauvais, gras et en portion ultra-limitée.
On monte en gamme au Sky Bar, avec une pizza acceptable aux 3 fromages, avec vue sur la ville. Nico remet pour l'occasion son jean et sa chemise de soirée, remisés au fond du sac depuis quelques mois. Constat : il flotte dedans ...


Le must, nous le trouvons au Ocean's (à côté du Zeus), resto en bord de mer près de l'hôtel, qui sert poissons, plats occidentaux et indiens. Le cadre est très sympa, les plats sont bons, le service est appliqué.
Et pour finir, la pause dessert et viennoiseries à l'espace "Boulangerie - Pâtisserie" du Novotel : bons pains au chocolat et croissants, petites tartelettes aux fraises qui ravissent les papilles de Lucie !!

Mais bon, il faut se remettre en route. Demain vendredi, nous remontons un peu la côte Est, avec pour objectif premier la ville de Kota Bangun (proche de Samarinda), d'où nous allons nous organiser un petit trip sur le fleuve Mahakam dans les prochains jours. On va le tenter sans guide, nous en remettant à notre premières bases d'Indonésien et à notre petit dictionnaire pour tracer notre route. On vous tient vite au courant !!!!

2 commentaires:

  1. Coucou !!!
    Vous devenez des VIP !! vous êtes poursuivis par les paparazzis !!! LOL vous êtes bien bronzés . Lucie très sérieuse pour le choix de ton menu au restau , très jolie dans ta belle robe !
    GROS BISOUS a vous et a bientôt

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  2. De jolies couleurs sur les marchés flottants...
    ça fait du bien aussi de revenir à la civilisation.... et s'habiller pour l'occasion !!!
    Je vous embrasse très fort

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