Jeudi 9, nous quittons la Malaisie Péninsulaire pour la deuxième partie du pays, située elle sur une île : celle de Bornéo. Bornéo, l'une des plus grandes îles au monde.
La Malaisie n'occupe qu'une petite partie de Bornéo, une frange longeant la côte Nord, divisée en deux Etats : le Sarawak et le Sabah. Au milieu de cette ligne, un petit point minuscule : Brunei, riche Etat pétrolier.
Bornéo est une promesse de grands espaces de forêts encore vierges et sauvages (bien que menacées par les plantations de palmiers à huile), peuplées d'animaux pouvant encore profiter de leur liberté mais dont l'espèce est souvent en voie d'extinction tels les Orangs Outangs (qui signifie "Peuple de la Forêt" en malais), et où des peuples anciens tentent de conserver leurs traditions face à la modernité.
Après longue réflexion, notre passage côté malais sera bref (nous sommes déjà restés un bon mois en Malaisie), puisque nous souhaitons nous consacrer plus longtemps au côté indonésien de Bornéo, appelé le Kalimantan. Kuching est donc une étape, histoire de se mettre dans le bain, et rallier d'ici peu l'Indonésie.
Air Asia reste la fidèle compagnie low cost à nous faire traverser la mer de Chine. A Johor Bahru, nous rejoignons l'aéroport grâce à l'une des navettes Causeway Link qui part de la gare routière JB Sentral (une par heure à partir de 6h, 8R) en une bonne demi-heure.
Arrivés à Kuching, nous devons prendre un taxi (prix fixe 26R) pour rejoindre le centre-ville.
Nous sommes à présent dans l'Etat du Sarawak, qui dispose d'une certaine autonomie (comme son voisin le Sabah), notamment en terme de politique d'immigration. Bien que nous prenions un vol intérieur, nous passons par un poste douanier à l'arrivée, et un nouveau tampon vient orner notre passeport (toujours celui de la Malaisie, mais avec mention Sarawak en prime) et nous repartons pour une durée de séjour possible de 3 mois si on le veut sur tout le territoire malaisien.
Kuching, un petit centre sympathique
Le taxi nous emmène dans une rue du vieux quartier chinois, Jalan Carpenter, où nous avions repérés sur Internet plusieurs hôtels installés dans de vieilles maisons de négoce. Cette petite rue, et celles qui l'entoure, sont plutôt accueillantes, et à la différence du centre historique de Penang, les infrastructures touristiques (hôtels, restos et boutiques de souvenirs) ne sont ici qu'une composante mineure de la vie de quartier, puisqu'on retrouve beaucoup d'échoppes et boutiques de la vie de tous les jours (marchands de meubles, librairies, ...). En quelques minutes à pied, on se retrouve sur la promenade le long de la rivière.
Après avoir frappé à quelques portes, nous nous installons au Berambih Lodge (50R la double avec clim et petite fenêtre, petite préférence pour la 110). On se retrouve dans une vieille demeure réaménagée, avec parquets (pas trop grinçant) et surtout un salon au rez-de-chaussée qui ressemble à une hutte traditionnelle ! Les jeunes qui gèrent l'endroit au quotidien son très ... cool. Souvent, ils dorment dans le salon, ou alors ils regardent un film et quand ils ont le temps ils passent un coup de balai ... ça fait partie de l'ambiance des lieux ;-)
Le Sarawak Tourist Center, au bout de la rue, est une petite mine d'informations. On y retrouve cartes de la ville et du pays, renseignements divers et variés, horaires de bus pour les principaux sites au alentours, et coordonnées des consulats et ambassades.
Juste à côté, le Bureau des Parcs Nationaux donne lui des infos sur les nombreux parcs de la région, et donne la possibilité de réserver un hébergement dans les parcs nationaux qui en proposent. Sinon, on trouve pas mal d'agences de tourisme qui proposent des excursions, et notamment des séjours dans des villages de l'ethnie Dayak ou Bidayuh. On a hésité à en faire une, mais on se dit que ce sera peut-être moins touristique et plus abordable côté indonésien ...
Chose qui nous frappe rapidement : il y a des centres commerciaux partout. On avait pas trop fait attention de l'autre côté de la Malaisie, car on avait passé par mal de temps dans des endroits un peu isolés comme les petites îles de la côté Est. Mais là, c'est flagrant. Et le weekend, c'est grande sortie en famille au shopping center, à en voir la queue de voitures devant le parking. Plus de doute, le pouvoir d'achat malaisien est bien plus élevé que celui de ses voisins. De notre côté, ça fait du bien de se fondre dans ces bouillons de modernité à l'occidentale de temps en temps, et surtout on vient s'y rafraîchir quelques minutes quand la chaleur extérieure devient trop pesante.
On trouve notamment des grandes librairies avec des livres en Anglais, et des guides de voyage en anglais également; citons particulièrement le Popular Book Store et la librairie au rez-de-chaussée du Sony Centre Plaza Merdeka.
A Kuching même, il y a de quoi s'occuper deux jours en mode tranquilou.
Pas mal de musées et tous gratuits ! On a bien aimé le Musée du Sarawak : le rez-de-chaussée dévoile la faune terrestre et marine de la région, le premier étage se consacre aux us et coutumes des différentes communautés "aborigènes", et notamment à leur habitat.
Juste derrière, l'aquarium est plutôt ... sans intérêt.
Et puis il y en a un tas d'autres, le Musée du Textile, le Musée du Chat (et oui, Kuching signifie "ville des chats"), le Musée Chinois, ...
Petit tour de l'autre côté de la rivière ...
Quelques petits temples chinois aussi, et la possibilité de manger du porc à nouveau, du fait justement de la forte population chinoise.
La rue Main Baazar, qui longe la rivière, est faite de plein de boutiques, mélange d'épices, de tenues locales (robes longues et voiles pour ces dames, chemises pour ces messieurs) et d'artisanat.
Côté restos et bars, on retiendra dans les endroits qu'on a aimés : le Saigon Fusion (vietnamien), le Magna Carta (italien), le Drunk Monkey (bonne musique, terrasse originale mais boissons chères), le Life Café (chinois, mais c'est surtout la mamie serveuse qui nous aura marqué, en nous disant de ne pas laisser de pourboire car a priori le patron les prendrait pour lui...) et le Borneo Delight (malais et tellement pas cher).
Semmengoh Nature Reserve, réhabilitation fort réussie des Orangs Outans
Cette réserve consiste en une belle jungle, à seulement 1h de bus de la ville (bus K6, demander les horaires et stations de bus à l'office du tourisme - 4R), où a commencé il y a 40 ans la réhabilitation d'Orangs Outans qui avaient été capturés. Depuis, la population s'est agrandie, comptant 27 bestiaux, dont 16 nés ici. Au terme de leur phase de réadaptation, dont le processus est expliqué en images, ils peuvent de nouveau vivre en pleine liberté. La seule chance de les apercevoir, ou plutôt les deux chances quotidiennes, ont lieu de 9h à 10h, et de 15h à 16h, lorsque la réserve ouvre ses portes aux visiteurs (10R pour les deux repas). Pendant ces deux heures, des fruits sont mis à disposition sur une plate-forme au bout d'un petit sentier, et les Orangs-Outans peuvent venir s'approvisionner, si jamais ils n'ont pas trouvé suffisamment de nourriture dans la forêt.
Le jour où nous y sommes allés, en l'occurrence lundi, et bien on peut dire que la réhabilitation est couronnée de succès, puisqu'on n'a vu aucun de ces gros nounours roux. Dommage pour nous, mais tant mieux pour eux ! C'est qu'ils n'ont plus trop besoin de l'homme pour survivre !!!!
Etape Consulat Indonésien de Kuching : visa de 60 jours pour l'Indonésie en poche
Décision est prise, nous avons acheté notre ticket de bus pour passer en Indonésie. Nous effectuerons donc le trajet Kuching - Pontianak vendredi 17.
La question du visa s'est donc posée. En réalité, on aurait pu juste ne rien faire, puisqu'un visa à l'arrivée de 30 jours est délivré à la frontière (35USD). Sauf qu'on a visé plus haut : le visa de 60 jours !
Deux options : reléguer le problème à plus tard en demandant un renouvellement de 30 jours une fois en Indonésie (prix inconnu, délai variable selon les bureaux d'immigration, et pièces demandées inconnues), ou demander dès maintenant un visa de 60 jours, ce qui oblige à passer par un consulat ou une ambassade.
Nous y voilà donc. Le visa de 60 jours à Kuching revient à 170R, demandé le matin entre 9h et 12h, on le récupère l'après-midi même entre 15h et 17h.
Pièces à ramener : une photo, une carte de crédit (pour qu'ils la photocopient), un relevé de compte montrant plus de 1000$ (on a imprimé notre page de comptes bancaires sur Internet), une lettre qui dit juste qu'on veut un visa de 60 jours, un formulaire à remplir sur place, et .... la preuve des dates d'entrée et de sortie d'Indonésie.
Et c'est là que le bas blesse, d'autant que comme d'hab ces infos ne serviront à rien puisque le visa est octroyé certes pour 60 jours, valables pour une entrée dans le pays dans les trois mois, donc en fait on rentre et on sort quand on veut au final. Mais bon, la procédure dit que !
Alors voilà comment on a fait : on a acheté notre billet de bus pour l'aller (ça c'était sûr il nous le fallait), et on a demandé à la compagnie de bus de nous faire un faux billet de bus pour le retour, 60 jours plus tard (Bus Asia, pour ne pas les citer). Le faux billet nous a coûté 50% du prix du vrai billet, soit 30R chacun. On n'a pas trouvé de solution plus rapide et avantageuse.
Et voilà, mardi soir, nous voilà avec notre visa de 60 jours pour l'Indonésie en poche !
A noter que le consulat est loin du centre, il faut prendre le bus 8G ou K8 (station également indiquée par l'office du tourisme), et demander à être déposé devant le consulat indonésien. Compter entre 30 minutes et 1h de trajet selon le trafic (2R l'aller).
Parc National de Bako, animaux à foison
Ce parc national, a seulement 1h de bus de la ville (Bus n°1, devant le musée chinois, un par heure, 3,5R), peut être visité en une journée, mais nous décidons d'y passer deux jours et une nuit pour augmenter nos chances de voir les animaux stars de Bako : les singes nasiques !
Plusieurs hébergements sont proposés, du dortoir aux bungalows pour familles nombreuses. Nous avons dû réserver 5 jours à l'avance (au bureau des parcs nationaux de Kuching, résa aussi possible sur Internet) pour avoir deux lits en dortoir (15R par personne). Et disons que c'est rudimentaire, mais ça le fera pour la nuit.
Après une heure de bus donc, puis 15 minutes de bateau (20R), nous sommes déposés sur la plage devant l'accueil du parc (20R l'entrée).
Un bon nombre de sentiers balisés permettent de faire des balades en toute autonomie, mais ceux qui le veulent peuvent engager un guide.
Une cafétéria sert des repas sous forme de buffet trois fois par jour, à des prix tout à fait correct (max 15R à deux par repas pour notre part).
Ceci étant dit, nous avons bel et bien pu observer pas mal d'animaux, et ça sans même avoir à aller plus loin que devant les bureaux du parc.
Mais on s'est quand même bougé, marchant sur les sentiers en pleine chaleur (très peu d'ombre, on en garde un peu la marque sur nos épaules!)
D'abord en grimpant au petit point de vue au-dessus de la plage de l'entrée du parc (Sentier n°1) le mercredi après-midi.
Puis 3 heures aller-retour pour découvrir les plages de Pandan, en ne faisant que vite fait trempette une fois arrivés : paraîtrait qu'un crocodile rôde dans les environs ... enfin surtout, il y a une méduse échouée sur la plage, donc a priori des bien vivantes peuvent se trouver dans l'eau.
Sans oublier la très sympathique marche de nuit (10R) du mercredi soir : accompagnés d'un guide, nous avons pu observer pas mal d'animaux que nous n'aurions sûrement jamais vu par nous-mêmes.
Nous rejoignons Kuching en ce jeudi (20R le bateau puis 3,5R de bus).
Les dernières petites emplettes sont faites, nous n'avons plus qu'à partir à l'assaut de l'Indonésie, qui sera probablement notre dernière grosse destination avant le retour, puisque nous comptons y rester un bon 4 mois (en sortant entre temps juste pour renouveler notre visa).
Demain, nous passerons donc la frontière, et marcherons sur les terres du Kalimantan !
Nous sommes à présent dans l'Etat du Sarawak, qui dispose d'une certaine autonomie (comme son voisin le Sabah), notamment en terme de politique d'immigration. Bien que nous prenions un vol intérieur, nous passons par un poste douanier à l'arrivée, et un nouveau tampon vient orner notre passeport (toujours celui de la Malaisie, mais avec mention Sarawak en prime) et nous repartons pour une durée de séjour possible de 3 mois si on le veut sur tout le territoire malaisien.
Kuching, un petit centre sympathique
Le taxi nous emmène dans une rue du vieux quartier chinois, Jalan Carpenter, où nous avions repérés sur Internet plusieurs hôtels installés dans de vieilles maisons de négoce. Cette petite rue, et celles qui l'entoure, sont plutôt accueillantes, et à la différence du centre historique de Penang, les infrastructures touristiques (hôtels, restos et boutiques de souvenirs) ne sont ici qu'une composante mineure de la vie de quartier, puisqu'on retrouve beaucoup d'échoppes et boutiques de la vie de tous les jours (marchands de meubles, librairies, ...). En quelques minutes à pied, on se retrouve sur la promenade le long de la rivière.
Terrasse du bar Drunk Monkey |
Le Sarawak Tourist Center, au bout de la rue, est une petite mine d'informations. On y retrouve cartes de la ville et du pays, renseignements divers et variés, horaires de bus pour les principaux sites au alentours, et coordonnées des consulats et ambassades.
Chose qui nous frappe rapidement : il y a des centres commerciaux partout. On avait pas trop fait attention de l'autre côté de la Malaisie, car on avait passé par mal de temps dans des endroits un peu isolés comme les petites îles de la côté Est. Mais là, c'est flagrant. Et le weekend, c'est grande sortie en famille au shopping center, à en voir la queue de voitures devant le parking. Plus de doute, le pouvoir d'achat malaisien est bien plus élevé que celui de ses voisins. De notre côté, ça fait du bien de se fondre dans ces bouillons de modernité à l'occidentale de temps en temps, et surtout on vient s'y rafraîchir quelques minutes quand la chaleur extérieure devient trop pesante.
On trouve notamment des grandes librairies avec des livres en Anglais, et des guides de voyage en anglais également; citons particulièrement le Popular Book Store et la librairie au rez-de-chaussée du Sony Centre Plaza Merdeka.
A Kuching même, il y a de quoi s'occuper deux jours en mode tranquilou.
Pas mal de musées et tous gratuits ! On a bien aimé le Musée du Sarawak : le rez-de-chaussée dévoile la faune terrestre et marine de la région, le premier étage se consacre aux us et coutumes des différentes communautés "aborigènes", et notamment à leur habitat.
Juste derrière, l'aquarium est plutôt ... sans intérêt.
Et puis il y en a un tas d'autres, le Musée du Textile, le Musée du Chat (et oui, Kuching signifie "ville des chats"), le Musée Chinois, ...
La mosquée |
Petit tour de l'autre côté de la rivière ...
Quelques petits temples chinois aussi, et la possibilité de manger du porc à nouveau, du fait justement de la forte population chinoise.
La rue Main Baazar, qui longe la rivière, est faite de plein de boutiques, mélange d'épices, de tenues locales (robes longues et voiles pour ces dames, chemises pour ces messieurs) et d'artisanat.
Qui veut de la margarine? |
Super Roti Canai dans Jalan Indian, chez Jubilee |
Cette réserve consiste en une belle jungle, à seulement 1h de bus de la ville (bus K6, demander les horaires et stations de bus à l'office du tourisme - 4R), où a commencé il y a 40 ans la réhabilitation d'Orangs Outans qui avaient été capturés. Depuis, la population s'est agrandie, comptant 27 bestiaux, dont 16 nés ici. Au terme de leur phase de réadaptation, dont le processus est expliqué en images, ils peuvent de nouveau vivre en pleine liberté. La seule chance de les apercevoir, ou plutôt les deux chances quotidiennes, ont lieu de 9h à 10h, et de 15h à 16h, lorsque la réserve ouvre ses portes aux visiteurs (10R pour les deux repas). Pendant ces deux heures, des fruits sont mis à disposition sur une plate-forme au bout d'un petit sentier, et les Orangs-Outans peuvent venir s'approvisionner, si jamais ils n'ont pas trouvé suffisamment de nourriture dans la forêt.
Le jour où nous y sommes allés, en l'occurrence lundi, et bien on peut dire que la réhabilitation est couronnée de succès, puisqu'on n'a vu aucun de ces gros nounours roux. Dommage pour nous, mais tant mieux pour eux ! C'est qu'ils n'ont plus trop besoin de l'homme pour survivre !!!!
Briefing d'introduction |
La plate-forme où les fruits sont amenés |
A défaut d'Orangs-Outans, ce sont les écureuils qui sont venus pour la dégustation ! |
Décision est prise, nous avons acheté notre ticket de bus pour passer en Indonésie. Nous effectuerons donc le trajet Kuching - Pontianak vendredi 17.
La question du visa s'est donc posée. En réalité, on aurait pu juste ne rien faire, puisqu'un visa à l'arrivée de 30 jours est délivré à la frontière (35USD). Sauf qu'on a visé plus haut : le visa de 60 jours !
Deux options : reléguer le problème à plus tard en demandant un renouvellement de 30 jours une fois en Indonésie (prix inconnu, délai variable selon les bureaux d'immigration, et pièces demandées inconnues), ou demander dès maintenant un visa de 60 jours, ce qui oblige à passer par un consulat ou une ambassade.
Nous y voilà donc. Le visa de 60 jours à Kuching revient à 170R, demandé le matin entre 9h et 12h, on le récupère l'après-midi même entre 15h et 17h.
Pièces à ramener : une photo, une carte de crédit (pour qu'ils la photocopient), un relevé de compte montrant plus de 1000$ (on a imprimé notre page de comptes bancaires sur Internet), une lettre qui dit juste qu'on veut un visa de 60 jours, un formulaire à remplir sur place, et .... la preuve des dates d'entrée et de sortie d'Indonésie.
Et c'est là que le bas blesse, d'autant que comme d'hab ces infos ne serviront à rien puisque le visa est octroyé certes pour 60 jours, valables pour une entrée dans le pays dans les trois mois, donc en fait on rentre et on sort quand on veut au final. Mais bon, la procédure dit que !
Alors voilà comment on a fait : on a acheté notre billet de bus pour l'aller (ça c'était sûr il nous le fallait), et on a demandé à la compagnie de bus de nous faire un faux billet de bus pour le retour, 60 jours plus tard (Bus Asia, pour ne pas les citer). Le faux billet nous a coûté 50% du prix du vrai billet, soit 30R chacun. On n'a pas trouvé de solution plus rapide et avantageuse.
Et voilà, mardi soir, nous voilà avec notre visa de 60 jours pour l'Indonésie en poche !
A noter que le consulat est loin du centre, il faut prendre le bus 8G ou K8 (station également indiquée par l'office du tourisme), et demander à être déposé devant le consulat indonésien. Compter entre 30 minutes et 1h de trajet selon le trafic (2R l'aller).
Parc National de Bako, animaux à foison
Ce parc national, a seulement 1h de bus de la ville (Bus n°1, devant le musée chinois, un par heure, 3,5R), peut être visité en une journée, mais nous décidons d'y passer deux jours et une nuit pour augmenter nos chances de voir les animaux stars de Bako : les singes nasiques !
Plusieurs hébergements sont proposés, du dortoir aux bungalows pour familles nombreuses. Nous avons dû réserver 5 jours à l'avance (au bureau des parcs nationaux de Kuching, résa aussi possible sur Internet) pour avoir deux lits en dortoir (15R par personne). Et disons que c'est rudimentaire, mais ça le fera pour la nuit.
Après une heure de bus donc, puis 15 minutes de bateau (20R), nous sommes déposés sur la plage devant l'accueil du parc (20R l'entrée).
Un bon nombre de sentiers balisés permettent de faire des balades en toute autonomie, mais ceux qui le veulent peuvent engager un guide.
Une cafétéria sert des repas sous forme de buffet trois fois par jour, à des prix tout à fait correct (max 15R à deux par repas pour notre part).
Ceci étant dit, nous avons bel et bien pu observer pas mal d'animaux, et ça sans même avoir à aller plus loin que devant les bureaux du parc.
Un macaque à longue queue |
Le fameux nasique, charmant non?! |
Un langur argenté |
Un sanglier sauvage à moustache |
D'abord en grimpant au petit point de vue au-dessus de la plage de l'entrée du parc (Sentier n°1) le mercredi après-midi.
Puis 3 heures aller-retour pour découvrir les plages de Pandan, en ne faisant que vite fait trempette une fois arrivés : paraîtrait qu'un crocodile rôde dans les environs ... enfin surtout, il y a une méduse échouée sur la plage, donc a priori des bien vivantes peuvent se trouver dans l'eau.
On le voit mal, c'est un lémurien volant |
Une chauve-souris à tête de cochon ... |
Grenouille venimeuse |
Les dernières petites emplettes sont faites, nous n'avons plus qu'à partir à l'assaut de l'Indonésie, qui sera probablement notre dernière grosse destination avant le retour, puisque nous comptons y rester un bon 4 mois (en sortant entre temps juste pour renouveler notre visa).
Demain, nous passerons donc la frontière, et marcherons sur les terres du Kalimantan !
Changez rien!
RépondreSupprimerça vous change des "crotte de chien" parisiennes...! lol ;-)
Profitez, profitez, faites nous rêver!!
Bises
Clem
Du singe, du singe, et du s.....mais avec une tête "bizarre" pour certains..
RépondreSupprimerA votre retour vous aurez une super condition physique après ces nombreux treck dans la jungle...
C'est toujours une joie de visiter votre blog et de partager ces moments,
BISOUS