Rio sous la grisaille (25 au 28/08)

Notre séjour au Brésil s'achève par une dernière ville incontournable : Rio de Janeiro.

Nous arrivons à Rio en fin d'après-midi, le samedi 28, après avoir emprunté un uber à l'aéroport (55R$, environ 1h de trajet). Notre hôtel, le Rio Design (800R$ pour trois nuits), est situé à deux pas de Copacabana et 10 minutes à pied d'Ipanema, un choix de localisation que nous ne regretterons pas. Ni une ni deux, nous posons nos bagages et partons fouler la célèbre voie longeant Copacabana, une caïpirinha à la main ! 

Après une bonne heure de balade, nous rentrons nous changer pour profiter du reste de la soirée à Lapa (50R$ l'aller-retour en uber), quartier célèbre pour ses boîtes de Samba. Sur l'Avenida Mem de Sa, nous mangeons d'abord un bout, avant de rentrer dans le Café Cultural Sacrilegio (30R$ l'entrée par personne). L'air musical alterne entre Samba live et musique plus généraliste, la piste devient vite bondée, et nous on s'éclate comme des fous et rentrons au milieu de la nuit, complètement exténués !

Dimanche 26, la grisaille nous cueille au lever et ne nous quittera pas pendant les trois jours restants ...

Nous prenons la direction du Museu da Amanha (20R$ l'entrée), enfin essayons puisque le numéro de bus que Google Maps nous dit de prendre n'existe tout bonnement pas ... Après une bonne demi-heure à poireauter pour rien, nous montons dans un bus qui se dirige vers le Centro, et en descendons lorsque nous ne sommes plus trop éloignés de notre destination. Heureusement que l'on a Internet partout grâce à notre carte SIM. Le musée est une vraie belle découverte. Il retrace l'histoire de la vie, de l'humanité et les challenges futurs que nous devrons relever face à l'emballement de la consommation et de l'exploitation des ressources. Un endroit où l'on pourrait rester la journée.

Mais nos estomacs crient famine ! Grâce au tramway situé en face du musée (nous achetons une carte de transport que nous rechargeons), nous rejoignons le Largo do Curvelo, d'où nous prenons place dans le Bonde (20R$), ancien tramway historique de la ville qui nous permet de rejoindre le quartier de Santa Teresa, perché sur une colline.

Ce vieux quartier, qui a bénéficié d'un projet de revitalisation en 2009 pour y limiter l'expansion des favelas, est peuplé de maisons bohèmes. Nous sautons du Bonde lorsque nous arrivons à une intersection remplie de restaurants, et prenons place dans l'un deux pour nous régaler d'une énorme Feijoada (potée de haricots rouges et de viande spécifique du Brésil).

Vue sur la favela d'en face

Après avoir errer quelques temps dans les rues pour digérer ..., nous redescendons de la colline à pied pour rejoindre l'Escalier Selaron, orné de plus de 2 000 carreaux de faïence. Un incontournable ! Un peu plus loin, nous atteignons les Arcos de Lapa et remontons dans un bus pour rejoindre Copacabana à la nuit tombée.

Le Lonely Planet vantant de nouvelles adresses fort sympathiques dans des favelas pacifiées proches du centre, nous décidons d'aller boire un verre dans les hauteurs de la favela Babilonia, au-dessus de la plage de Leme, collée à Copacabana. L'entrée de la favelas est gardée par une voiture de police. Un peu plus haut, des jeunes avec des petites motos proposent aux touristes de les emmener jusque la fin de la route (3R$ par moto). Nous profitons de cette option, et suivons le chemin qu'ils nous indiquent une fois déposés. Et là, on se perd littéralement, et on ne fait pas les malins car le coin n'est pas vraiment touristique. Un enfant qui passe par là nous indique le chemin, et nous finissons tant bien que mal par atteindre la Pousada Estrelas da Babilonia qui affiche portes closes. L'expérience a assez duré, on redescend fissa !

Pas question de se ré-aventurer pour la soirée, on choisit un restaurant à quelques pâtés de l'hôtel qui sert d'excellents (et chers) tapas, El Born. On s'y rend et en revenons à pied, en prenant bien garde de ne pas nous retrouver seuls dans la rue (les vols et agressions peuvent arriver très vite) mais l'axe est assez passant.

Lundi 27, le temps ne s'améliore pas, au contraire. On lézarde un peu à l'hôtel, puis partons nous balader le long d'Ipanema et Leblon.

Nouvelle tentative pour monter jusqu'à un point de vue fortement conseillé par le guide, nous empruntons l'Elevador de Cantagalo qui nous emmène à 64m au-dessus du sol. Comprenant que le point de vue convoité se trouve dans la favela, nous commençons à suivre le flot de personnes avant d'être très vite stoppés par des jeunes qui font le guet et un ancien dont on ne comprend rien à ce qu'il dit. Bref, il ne sent pas très à l'aise dans les parages, et faisons une nouvelle fois demi-tour. Notre expérience des favelas s'arrêtera là :-)

Sur le chemin du retour à l'hôtel, on tombe sur une énorme boutique d'Havaïanas (Rua Visc. de Piraja), un temple de la tong à prix si intéressants qu'on fait des folies et en ramenons pour tout le monde !!!

Pour le déjeuner, nous choisissons la Churrascaria Palace (420R$ à deux), temple cette fois de la viande à volonté. Nous faisons une fois de plus honneur au repas et repartons le ventre bien trop rempli. Le reste de la journée est consacré au repos, et nous ne sortons de l'hôtel que pour aller dîner rapidement au Bar Astor, sur Ipanema.

Mardi 28 : dernier jour et toujours pas de soleil à l'horizon. Nous abandonnons donc l'idée de monter jusqu'au Corcovado (le Christ Rédempteur a malheureusement la tête dans les nuages) et prenons plutôt la direction du Jardim Botanico (15R$) histoire de faire quelque chose. C'est l'occasion d'apercevoir des singes bien marrants, et un toucan.

L'après-midi, nous nous posons tant bien que mal sur la plage histoire de passer le temps mais il ne fait vraiment pas chaud.

Notre séjour à Rio s'achève par le Pao de Açucar (200R$ à deux), auquel nous accédons par les deux emblématiques téléphériques qui surplombent la baie. Une fin en beauté malgré un temps peu clément sur ces derniers jours. Une bonne raison de revenir une prochaine fois ;-)