jeudi 6 août 2015

Jour 314 à 318 : un peu loin au coeur du Kalimantan - Samarinda / Sungai Mahakam (31/07 au 4/08)


Ces derniers jours ont été synonymes d'une immersion chez les habitants, alors que nous terminons notre tour de deux semaines et demi dans le Kalimantan. Notre destination : Samarinda, point de départ de belles balades sur la Sungai Mahakam, grande rivière qui s'enfonce au coeur du Kalimantan, et bordée de villages Dayak (ethnie locale).


De l'hôtel tout confort à la sympathique maison de village : de Balikpapan à Samarinda

Vendredi 31, nous profitons de notre chambre à l'hôtel Ibis jusqu'à l'heure du check-out (12h). Nous avons bien pu recharger les batteries, il est temps de partir vers de nouveaux horizons. Nous marchons quelques mètres jusque Jalan Sudirman et grimpons dans un Angkot (n°3, mini-bus collectif) jusqu'au Terminal Batu Ampar (5 000Rp par personne, prix à confirmer avant de monter à bord car les arnaqueurs sont nombreux). Le chauffeur nous demande où nous allons, et comprenant que nous voulons prendre le bus pour Samarinda, ils ne nous emmène pas jusque la station de bus mais nous arrête là où un bus part, au bord de la route. C'est ça qui n'est jamais facile à comprendre dans ce pays : il y a des stations de bus, mais parfois il faut prendre le bus ailleurs, c'est pas toujours simple. S'en remettre aux gens est parfois ce qu'il y a de mieux à faire !

C'est parti pour 2h30 de route (30 000Rp/pers), il fait chaud malgré l'air qui rentre dans le bus par les fenêtres ouvertes. 
Arrivés à Samarinda, station de bus Sungai Kunjang. Des Angkot stationnent tout autour de nous (5 000Rp le trajet jusqu'au centre dans les Angkot bleus), chauffeurs de motos, taxis viennent à notre rencontre. Mais avant de parler transport, on va grignoter un bout dans l'un des petits resto de la gare (bien confirmer le prix avant de commander, car on s'en est sorti pour assez "cher", sûrement un prix spécial touristes - c'est la première fois que ça nous arrive depuis notre arrivée en Indonésie).

Au bout de quelques minutes, deux hommes viennent s'assoir à la table à côté de la nôtre. C'est là que nous rencontrons Dennis : guide touristique officiel depuis 17 ans, il parle très bien anglais et nous indique qu'il peut nous donner des informations pour se balader sur la rivière Mahakam. On ne s'engage pas trop, on hésite encore à prendre un guide. C'est alors qu'il nous propose de venir dormir chez lui : il a une chambre disponible pour ses invités dans sa maison, en-dehors du centre-ville de Samarinda, de l'autre côté de la rivière. C'est sommaire nous prévient-il, mais on pourra découvrir une ambiance de village et partager sa vie de famille. Et puis c'est vraiment pas cher : 100 000Rp la nuit. Et puis ça nous permettra de parler plus en détails de ce qu'il peut nous proposer pour aller sur la rivière. Nous grimpons sur les scoot de lui et son ami (25 000Rp à deux pour aller jusque chez lui), et arrivons une dizaine de minutes plus tard devant une belle maison verte. Effectivement, rien à voir avec la ville, on est plongé dans une petite campagne, avec enfants et poulets courant dans les rues !




Dennis nous invite à faire comme chez nous. Selon lui, la meilleure façon de faire du tourisme, c'est de s'immerger dans la vie locale. Et bien là, on y est ! 
Dans les rues du village, les enfants crient "Bule Bule" (prononcé Boulet, donc ça fait pas trop plaisir sur le coup!). C'est leur façon à eux de dire "Des Blancs !". Ce mot, on va l'entendre des centaines de fois à partir de ce moment là.


En attendant, on en découvre un peu plus sur Dennis : il a 38 ans, 4 enfants, une femme très gentille. Il travaille pour l'office du tourisme et est guide touristique depuis de nombreuses années. Lui-même issu d'une famille Dayak, il a beaucoup de contacts dans des petits villages hors des sentiers battus le long de la rivière. Sa devise : "flexibilité" et "tranquillement". Il nous invite à découvrir la vie des gens le long de la rivière. Alors que nous pensions faire un tour de trois jours par nous-mêmes, en se débrouillant pour combiner bus et bateau pour aller d'un point à un autre, nous nous laissons convaincre par la promesse d'authenticité et de découverte que Dennis nous dévoile. 5 500 000Rp à deux pour trois jours et deux nuits, plus gratuité des nuits passées chez lui. C'est un peu cher pour ce qu'on avait prévu, mais on se dit que ça en vaut le coup.
Et on a eu raison !!!

Dennis organise notre départ pour le lendemain. En attendant, il nous offre le repas (riz et poisson), et nous passons une soirée bien arrosée en compagnie de son frère et d'amis qui débarquent un peu plus tard dans la soirée. Ici, on trinque au vin de palme, que l'on achète par bidons de 5 litres (7 000Rp le litre) à quelques pas de chez lui. Ca a un petit goût de lait fermenté, pas très fort mais attention c'est traître ;-) On se couche un eu tard, et la fête continue sans nous jusque 4h du matin (du moins on en profite indirectement puisque l'on dort juste au-dessus de la terrasse ...).




Le petit Melkior, un sacré petit monstre !
Samedi, 6h30, le réveil sonne ... dur dur ... 

Villages sur pilotis et rendez-vous avec les Dayak : expédition sur la Sungai Mahakam

La Sungai Mahakam (rivière) peut faire l'objet de séjours allant de 2 à 21 jours. Elle est notamment le point de départ d'un grand trek, le Trans-Bornéo, qui allie bateau sur la rivière, remontée de rapides, trek dans la jungle et grimpette dans les Monts Müller. Inoubliable et loin de la civilisation, nous raconte Dennis. Pour l'instant, on se contentera d'un premier aperçu de trois jours.

Nous prenons un bus à 8h qui nous emmène en 3h30 jusqu'à un petit embarcadère en bord de route. De là, nous prenons place dans un bateau taxi pour une petite heure de trajet.


Nous passons devant Muara Muntaï, un gros village assez développé, et débarquons à Jantur, village sur pilotis très étendu le long de la rivière. Ces deux endroits sont ceux vantés dans le Lonely Planet.







Pour nous, ce ne seront que des points de passage, notre aventure allant plus loin. 
Nous observons les femmes vider les petits poissons pêchés dans les lacs alentours : le niveau de l'eau est bas en ce moment, et c'est la saison de la pêche.



Un homme d'une soixantaine d'années arrive bientôt en petit bateau à moteur. C'est ainsi que nous faisons la rencontre de Papa, toujours souriant, vrai homme de la forêt. Il vit dans un tout petit village plus loin, dans un embranchement de la rivière. Pour y arriver, nous traversons un grand lac presque à sec. Nous avançons sur une bande d'eau étroite et bien peu profonde, soulevant souvent de la boue derrière nous. Incroyable d'imaginer que dans trois mois, ces terres alentours seront recouvertes de plusieurs mètres d'eau ...





Nous nous arrêtons boire le thé chez Papa. Alors qu'il insiste pour que nous restions dormir chez lui, nous préférons continuer notre avancer pour passer une nuit chez une famille vivant un peu isolée dans la jungle. "C'est comme vous voulez" nous dit Dennis (flexibilité, rappelez-vous). On reprend donc notre chemin. La rivière que nous empruntons devient plus étroite, et nous observons la vie animale qui nous entoure en cette fin de journée.


Eddy, qui ne manque jamais une occaz de se reposer !


Nous arrivons finalement dans la famille qui vit dans la jungle un peu plus loin. Et là on ne sait pas trop quoi penser : la maison est sommaire, et on ne s'attendait pas à plus. Par contre, ce n'est vraiment pas entretenu : le sol est cracra, des grosses toiles d'araignées partout, de la vaisselle sale qui traîne pas mal dans la cuisine, un peu partout. On n'est pas venu là chercher du confort, mais on ne se sent tout simplement pas à l'aise. On regrette un peu d'avoir dit non à la proposition de Papa un peu plus tôt. C'est vraiment étonnant, car comme on va le découvrir pendant ces trois jours, les gens ici vivent vraiment lentement. Ils n'ont pas de travail : ils pêchent quand ils ont faim ou veulent échanger du poisson contre du riz, vont dans la forêt chasser quand l'envie leur prend, vont couper du bois quand ils doivent construire leur maison ou leur bateau. Mais globalement, il ne font pratiquement rien de la journée, ou alors à un rythme très ralenti. Leur activité principale, comme nous le confie Dennis, c'est de dormir, se relaxer, regarder le temps passer ... Et à ce moment-là, on ne comprend pas comment on peut vivre dans un endroit qui n'est pas bien tenu, alors que l'on ne fait rien de la journée ou presque. Peut-être que l'on n'est pas assez ouvert d'esprit sur le coup, mais bon, au moins chez Papa, la maison était super bien tenue !


Bref, on profite de notre dîner, partagé avec Dennis et son acolyte Eddy qui nous a accompagné car il ne savait pas quoi faire d'autre pour les jours à venir, la famille elle ne mange pas avec nous. Ici, chacun mange un peu quand l'envie lui en prend.

Après quoi, nous partons à la chasse en bateau avec Papa et Dennis. Papa, armé de son fusil à plomb avec visée laser (excellent, on se croirait dans un jeu vidéo), nous fait remonter la rivière. Aidé de sa lampe, il traque les yeux des lapins dans la nuit. Plusieurs fois il saute du bateau et s'enfonce dans la forêt, mais malheureusement, nos deux heures de chasse ne donnent rien. Tant pis, on n'aura pas de lapin grillé demain midi ! C'est alors que Papa propose de rendre visite à son fils, qui vit dans le prochain village. Il est 21h, et on caille un peu en T-shirt sur le bateau, donc on accepte avec plaisir.
On débarque donc dans la nuit dans une nouvelle maison longue sur pilotis, chez le fils de Papa, qui a eu un enfant il y a peu : le bébé a deux mois, et Papa va le chercher pour lui faire des papouilles, même si il dort, c'est pas grave ! On boit du thé, mange du gâteau et même du lapin sauvage, que le fils à chasser et cuit la veille (on n'aura pas tout perdu). Ce qui devait être une visite de courtoisie se transforme en séjour pour la nuit. Alors que nous commençons à sommeiller, Dennis nous propose de dormir ici, et on est assez content de ne pas aller passer la nuit dans la maison dans la jungle. Ce sera donc nuit sur un tapis au milieu de la salle de vie, et on dort presque comme des bébés, tout habillés et collant de la journée : comme quoi nos exigences en terme de qualité de literie ont bien évolué en presque un an !!!

Dimanche matin, Dennis nous propose d'emprunter les motos des fils de papa pour aller jusqu'au village de Mancong, qui abrite encore une maison longue traditionnelle en bois, parmi les plus grandes de la région. Seul hic : notre appareil photo est resté dans la maison dans la jungle, avec le reste de nos affaires. C'est qu'on n'était pas censé dormir là à la base.

On repart donc en bateau jusque la maison dans la jungle, un moment de pur bonheur puisqu'à cette heure matinale, nous avons la chance d'observer plein d'oiseaux, dont des King Fisher. Les singes également sont légion. Chance absolue : nous voyons ce que Dennis appelle des "Chiens sauvages", sorte d'énormes loutres, qui nous observent de loin sur le rivage. L'air frais du matin est agréable, et nous avons même droit à un deuxième petit-déjeuner sur le bateau de Papa : du lapin grillé, qu'il a pris chez son fils, avec du thé bien chaud, un vrai festin!!!!
Seul image noire dans ce moment magique : plein de poissons morts flottent sur la rivière. A certains endroits, ça pue vraiment. Dennis pense peut-être à du poison mis dans la rivière par des villageois stupides, qui pensaient ainsi pêcher plus facilement, ou peut-être des filets de pêche qui n'ont pas été ramassés pendant plusieurs jours, les pêcheurs ayant finalement remis tous les poissons morts à l'eau ... On ne sait pas trop quoi penser, mais c'est pas très beau.

Nous récupérons nos affaires chez la famille dans la jungle, ainsi qu'Eddy, le fameux acolyte, et repartons en direction de chez Papa.



En chemin, premier arrêt dans la maison du crocodile mystique. Un villageois héberge chez lui un crocodile. Pourquoi mystique? Parce qu'en rêve, le crocodile a dit au villageois, il y a environ 20 ans, qu'il était là pour le protéger, et qu'il devait le garder chez lui et veiller sur lui. Dennis nous explique que les Dayak croient beaucoup dans le pouvoir de la forêt et des animaux, et dans la signification des rêves. Convertis pour beaucoup au christianisme parce qu'ils ont été obligés de choisir une religion autorisée par l'Etat (en Indonésie, la religion est inscrite sur la carte d'identité de chacun ...), il n'en reste que les traditions conservent une très grande importance et continuent à gouverner la vie quotidienne. Ici, on ne va pas chez le médecin, mais on convoque des cérémonies mystiques pour soigner les malades. De même pour les funérailles.


Après quoi, nous passons à l'étape "A la découverte des merveilles de la jungle". Papa, armé de sa machette, nous trace une route dans les broussailles et arbustes. On goûte à la racine qui permet de lutter contre la malaria (ie le paludisme, c'est très amer pas trop à notre goût). On goûte à l'eau récoltée dans certaines plantes, buvable (du moins on n'a pas été malade). Au milieu de la jungle, des étendues de sable blanc, c'est assez étonnant, on dirait la plage sans la mer !



Avec Papa

Nous concluons cette matinée par un bon repas de poisson grillé chez Papa. Sa femme et lui sont contents d'avoir de la compagnie. Une fois encore, ils espéraient que l'on dorme chez eux le soir, mais cela ne collera pas avec notre programme.

Préparation du sambal



Après un petit moment de détente, Papa nous amène jusque Tanjung Isuy, petite ville de l'autre côté du lac. Nous lui disons au revoir. Il nous invite à revenir chez lui quand on veut, cet homme nous a touché par sa sympathie, bien que nous n'ayons pas pu beaucoup communiquer car comme beaucoup de gens, il ne parle pas anglais.



A Tanjung Isuy (ville ultra sale à cause du plastique cela dit en passant), nous retrouvons un peu de confort : ce soir, nous dormirons dans une maison longue convertie en hôtel.



Mais pour l'instant, Dennis dégote deux scoots et nous emmène jusque Mancong : la route est bien défoncée, mais la maison longue en bois que nous découvrons en vaut le coup. Certaines cérémonies locales ont encore lieu ici, de temps en temps.




Cette journée s'achève avec le coucher de soleil sur le pont de Tanjung Isuy.




Le repas préparé par Eddy ce soir là ne restera pas dans les annales : nouilles trop épicées et oeufs sur le plat trop salés ! Epuisés, nous nous endormons comme des bébés.

Fini les balades en bateau, en ce lundi, notre objectif est de rejoindre Samarinda. Un pick-up nous emmène jusque la route principale à 30 minutes de là, où passe le bus vers 7h45. Dennis a réservé 4 places pour nous. Nous voilà repartis pour 5h de bus, on en a marre !!!!! Une seule envie : ne plus être dans aucun moyen de transport. Enfin nous arrivons chez Dennis vers 14h. Il nous prépare un déjeuner qui est le bienvenu, et nous filons comater dans notre chambre pendant deux bonnes heures.

Lorsque nous nous réveillons, Dennis est parti vaquer à d'autres occupations, et nous partons faire un tour des alentours. Nous pratiquons notre indonésien en allant nous renseigner pour des billets d'avion dans une agence de voyage. Les gens sont super heureux quand on leur parle dans leur langue, et font généralement pas mal d'effort pour qu'on réussisse à les comprendre. On va faire nos petites courses pour le repas du soir : omelette tomates, oignons, pommes de terre, manque jusque l'huile d'olive et le poivre.

La nuit n'est pas de tout repos, les coqs du village s'en donnant à coeur joie à n'importe quelle heure ... Et puis vers 4h30, c'est la prière de la mosquée qui raisonne. 

A 7h30 mardi, Dennis vient nous réveiller. Nous sommes attendus à l'école primaire, là où sa plus jeune fille va. Et là, c'est le gros bordel. Les gamins, en nous voyant arriver, se jettent sur nous. Ils sont censés commencer la classe à 8h. Hors il est 9h et ils sont tous à courir partout dans la cour. Dennis nous introduit auprès des enseignants et de la directrice, et nous faisons une petite incursion dans deux classes. Là encore, les enfants hurlent et n'écoutent pas la maîtresse, qui de toute façon rigole ! Ils sortent et rentrent dans la classe quand ils veulent, vont s'acheter à manger à un petit stand dans la cour. Honnêtement, on ne comprend rien. Ici, les gamins sont un peu rois, personne ne les rouspète, c'est assez étonnant. Mais c'est marrant à voir, pas contre vite assourdissant ! On finit par quitter les lieux, car on sent que l'on fout le bordel. Un prof qui parle anglais nous indique que les cours finissent à 14h.



Nous rentrons donc chez Dennis. Il est 10h45. En arrivant, la femme de Dennis nous dit que sa fille finit à 11h et que ce serait bien si on pouvait aller la chercher en scoot. OK, donc finalement elle ne finit pas à 14h. Que de malentendus parfois !!!
Bref, on se sera bien marré. A notre retour, un bon repas nous attend, c'est juste au top.

Nous achetons aussi nos billets d'avion pour le lendemain, de Balikpapan à Manado (on y reviendra dans le prochain article) juste à côté de chez Dennis.

L'après-midi, c'est coiffeur pour ces messieurs, ...


Puis piscine (nous suivons Dennis et sa petite fille en scoot - 30 000Rp par adulte), c'est rafraîchissant.

Cette journée se finit par quelques courses (c'est nous qui régalons) pour fêter notre dernière soirée ici : avocats, tomates, ananas, deux beaux poissons, petits fruits ressemblant à des litchis, on s'en sort pour environ 5€, c'est rien. Le kilo de poissons de la rivière coûte 20 000Rp (1,3€), un gros ananas 15 000Rp (1€), un kilo d'avocat 20 000Rp ... on hallucine. Autant dire que le soir venu, on se régale.

Dennis va chercher un bidon de 5 litres de vin de palme, et son frère revient boire un coup avec ses potes. C'est ça la vie ici !

On est super content d'avoir rencontré Dennis, il nous a fait découvrir des choses inattendus. Toujours prêts à expliquer, à s'adapter, c'était vraiment bien. Il faut juste savoir être patient, car ici, on a le temps, les choses vont doucement. Ca nous exaspère un peu parfois, c'est qu'on n'est pas habitué. Mais voilà, à nous aussi de nous adapter !!!!

Dennis et sa femme
Pour ceux qui veulent contacter Dennis, et profiter de ses connaissances sur le monde Dayak, et l'Indonésie en général (il accompagne parfois des touristes dans d'autres régions d'Indonésie, et a des contacts un peu partout), pour vivre des moments inoubliables : 
Téléphone : + 62 821 54 54 76 00 - 0821 54 54 76 00
Email : borneoden_guide@yahoo.com (but better calling him)

Ca y est, fini pour nous le Kalimantan. Prochaine étape, toujours en Indonésie : Sulawesi !

2 commentaires:

  1. Une aventure comme on les aime, les rencontres de ce type laissent toujours des traces dans un long voyage, ça donne envie... profitez en
    Gros bisous

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  2. Encore de belles rencontres et de beaux moments partagés...
    On voit sur les photos que l'alcool local doit êre "traite" !!!
    Gros Bisous

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