Armés de nos fidèles sacs à dos, nous voici repartis pour de nouvelles aventures. Après de nombreux mois à arpenter l'Asie, nous avions envie de nouveaux paysages et horizons culturels, musicaux, linguistiques. Le Brésil : voilà qui devrait répondre à ces attentes. C'est donc parti pour 19 jours de vacances bien méritées.
Pas une minute à perdre, nous partons sitôt la semaine de travail terminée, vendredi 10 août. Une petite (grande) bière en terrasse parisienne amorce ce début de vacances. Après le traditionnel McDo à Roissy, nous embarquons sur notre vol Latam, direction Salvador !
18h plus tard, après une escale à Sao Paulo (où nous avons dû récupérer nos bagages et les ré-enregistrer, heureusement qu'un employé de l'aéroport nous voyant sans bagages nous a prévenus), nous atteignons notre destination. Il est 12h environ ici (5h de moins qu'en France), nous récupérons nos sacs, achetons nos tickets de bus First Class (comptoir à la sortie de la zone bagages, 25 R$ par personne) et arrivons quasi 2h plus tard sur la Praça da Sé, dans le centre historique.
Praça da Sé |
Le Pelourinho en fête
La faim fait gronder nos ventres, la douche attendra, on s'arrête dans le premier resto sur lequel nous tombons. Quelle bonne intuition, on s'y régale! On commande bien évidemment chacun une Caipiriniha (notre objectif : en boire au moins une par jour!), et deux plats au hasard mais qui vont ravir nos papilles. Le Café Gourmet ne désemplit pas, nous en ressortons repus pour 102 R$, soit un peu plus de 20€.
Les étranges peintures du Café Gourmet |
Les Capoeiristes se donnent en spectacle à intervalles réguliers sur la place. En traversant le Pelourinho (nom de la vieille ville), l'animation raisonne de tous les côtés : nous retombons en plein pendant le festival du livre (Flipelo), ce qui pourrait sembler chiant dit comme ça sauf qu'ici c'est synonyme de grosse fiesta !! Le quartier est cerné jour et nuit par la police militaire, qui occupe constamment les lieux pour en assurer la sécurité.
Nous atteignons rapidement notre petit hôtel, la Pousada Bahia Pelo (150 R$ la chambre avec pdj), et prenons nos quartiers dans la superbe chambre nº8, au dernier étage, qui s'ouvre sur une terrasse donnant sur les rues en fête. Cet hôtel est vraiment génial : un petit dej du tonnerre entièrement fait maison, le personnel au top, prêt à rendre service dès que possible (ils nous ont même laissé profiter de la chambre pendant toute la journée le dernier jour vu que nous partions très tard). Nous luttons pour rester éveillés au maximum afin de ne pas être réveillés en pleine nuit (décalage horaire oblige) mais finissons par sombrer vers 20h.
Notre terrasse |
Vue depuis la terrasse |
Dimanche 12, nous attaquons notre première journée brésilienne complète. Au programme : déambulations dans le Pelourinho, qui est ultra charmant avec ses rues pavées qui montent et descendent et ses rues colorées.
Rue de l'hôtel |
Puis dans la ville basse, que nous rejoignons en empruntant l'ascenseur historique, l'Elevador Lacerda (0,15 R$ par personne).
Réputée malfamée à la nuit tombée, elle n'a à notre sens comme intérêt que le Mercado Modelo, grand marché de souvenir. A sa gauche s'étend la mer et une grosse artère routière, à sa droite des immeubles qui ne donnent pas très envie de s'aventurer.
Trempette à Barra
Ce tour rapidement fait, nous partons en direction de Barra, quartier de la ville où se trouvent les plages les plus proches. Nous commençons le chemin à pied, mais ce qui nous entoure ne fait pas rêver : des immeubles et des boutiques fermées. C'est donc en bus que nous finissons le trajet : on est monté à bord d'un bus indiquant Barra sur son côté (1,75R$ le billet), Nico ayant repéré une famille avec un sac de plage et se disant donc qu'ils vont au même endroit que nous. On les suit donc quand ils descendent et bingo, nous arrivons à l'endroit voulu !
Les deux plages, Porto da Barra et Farrol da Barra sont bondées. Nous rejoignons la seconde, un peu plus grande, après avoir goûté la fameuse Moqueca (ragoût de la mer, un délice) au restaurant Caranguejo de Sergipe.
Moqueca de crevettes |
Après de nombreux mois passés en Asie où les habitants ne raffolent pas de la mer, il est fort plaisant de se retrouver de nouveau au milieu de gens qui aiment profiter de la plage et se jeter à l'eau. Nous nous retrouvons au milieu de familles et groupes d'amis venus profiter de cette belle journée d'hiver (grand soleil et un bon 28º), regroupés autour de mini barbecues de plage et de glacières remplies de bières. Le bien connu String brésilien se retrouve évidemment sur la quasi totalité des femmes présentes, jeunes et moins jeunes, fines ou bien en chair, toutes le portent sans complexes. Nous nous étonnons de voir à quel point ici les Brésiliens sont en grande majorité plus que bien portants; ils mangent des trucs ultra gras et on les retrouve très souvent une bière à la main, les poignées d'amour adorent ça !
Nous passons donc quelques heures dans les environs, puis rejoignons le centre en bus (nº1001 en direction de la Praça da Sé pris sur la rue Marques de Caravelas) avant que la nuit ne tombe, ce qui arrive assez tôt puisqu'il fait nuit noire à 18h. Le soir, nous nous installons à l'une des tables qui bordent les barracas du Terreiro de Jesus (place centrale). Nous choisissons la Barraca de Maria Lucia, très serviable, supers Caïpi, et très bon churrasco, mélange de viande cuite à la plancha, accompagné de riz, haricots et salade. La musique résonne dans l'air, des gens dansent, ça parle et rigole de tous les côtés. Qu'est ce qu'on est bien là !
Escapade à Praia do Forte
Lundi, déjà notre dernier jour dans la Baie de tous les Saints. Nous décidons de pousser un peu plus loin, à Praia do Forte. 80 km que nous effectuons en 2h30 : Uber commandé par l'hôtel jusque la gare routière "Rodoviaria" (20 minutes, 15R$), puis bus de la Linha Verde qui part à 9h (achat des billets au 1er étage, 1h45, 25R$ à deux) et nous dépose à l'entrée des rues piétonnes. Praia do Forte est un gros village dont on pourrait penser qu'il n'est fait que pour les touristes. Les rues principales sont constituées intégralement de restaurants, bars et boutiques mais l'endroit n'en demeure pas moins très charmant.
Nous commençons par la visite du Projeto Tamar (25R$), association spécialisée dans la protection des tortues de mer qui viennent pondre chaque année sur la côte de septembre à mars. Quelques tortues nagent dans des bassins, on n'aime jamais trop ça mais il faut trouver des moyens de récolter des fonds.
Le tour rapidement fait, nous allons manger un bout puis partons nous installer sur la plage. La mer est loin et la baignade conditionnée par le port de chaussures car il y a pas mal de rochers pour rejoindre l'eau. Nico fait une petite session snorkeling mais rien de très intéressant (seulement les habituels poissons blanc/noir/jaune que l'on voit partout dans les eaux tropicales et qui attendent d'être nourris par les touristes).
Après une bonne séance repos et bronzette, nous repartons tranquillement. Lucie fait un stop "achat de maillot de bain" (100R$ soit un peu moins de 25€, c'est pas cher) et nous regagnons l'entrée de la bourgade. Le retour vers Salvador s'effectue en mini-bus (16R$ à deux), qui attendent régulièrement là où nous avons été déposés le matin. On s'arrête pour déposer et prendre de nouveaux passagers toutes les 5 minutes mais on finit bien par être déposé à Iguatemi, qui se trouve juste derrière la Rodoviaria. De là, nous reprenons un taxi pour le centre (30 R$).
Notre chambre n'ayant pas été réservée pour la nuit à venir, nous avons pu y laisser nos affaires pour la journée. On en profite donc pour prendre une douche avant d'aller manger un bout. Pas de chance, les Barracas sont fermées le lundi (grosse déception). On se rabat donc sur le Bar Zulu qui est un très bon choix. Nous goûtons à l'Arroz Dendê, riz frit donc nous découvrons par la suite que son originalité est d'être préparé avec notre grand ennemi ... l'huile de palme. Tous les touristes français ont dû décider de venir là ce soir car il n'y a que ça alors qu'on en avait croisé aucun jusque maintenant !
Dernier passage à l'hôtel pour récupérer nos sacs, et nous voici repartis vers l'aéroport (38 R$ en Uber). Il est 21h30, le trajet se fait rapidement. Nous sommes ralentis à un moment par un barage de policiers, armes à la main, ça fait bizarre. 25 minutes plus tard, nous sommes arrivés. Notre vol décolle à 23h50, on lutte pour ne pas s'endormir. Dans une heure, nous serons arrivés à notre prochaine destination un peu plus au Sud : Porto Seguro.
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