mercredi 17 juin 2015

Jour 262 à 266 : retour à la modernité et l'urbanisation - Kuala Lumpur / Ipoh (8 au 12/06)


Premiers pas en Malaisie, dans la grandeur de Kuala Lumpur

Lundi 8, notre avion se pose sur la piste de l'aéroport KLIA2 à 12h30 : Kuala Lumpur, on arrive !

Nous changeons de nouveau de monnaie, passant du Kyat birman au Ringgit malaisien (1€ = 4,1 R)

L'aéroport, réservé aux compagnies low cost, est une vraie galerie commerciale. Tout ce que l'on peut chercher comme magasin se trouve ici, impressionnant.
La transition avec le Myanmar est flagrante, rien qu'en voyant l'aéroport. Argent et développement sont de la partie ici.

Et pour la première fois depuis le début de notre voyage, nous sommes dans un pays qui a le même alphabet que nous, ce qui nous facilite mine de rien grandement la vie.

Un bus (10 R, à prendre au niveau 1) nous amène dans le centre de la capitale malaise en 1 bonne heure, à la station KL Sentral d'où partent les trains pour le reste du pays, et ou attendent les taxis. 
De notre côté, nous attrapons un bus de ville qui nous dépose à Pasar Seni (1 R), porte d'entrée de Chinatown.
Les rues sont propres comparé à ce qu'on a vu ces dernières semaines, les immeubles énormes côtoient les bâtiments plus petits. 

Les guest-house pas trop chères sont nombreuses dans deux principaux quartiers de la ville : Chinatown et Bukit Bintang, les deux regroupant petits restaurants et stands de rue, marchés de plein air et moyens de transport. Pour nous, ce sera Chinatown, d'abord à l'hôtel Marquee Guest Houzz (14€ la double, avec clim, sdb commune, pas de fenêtre dans la chambre), endroit très sympa mais excessivement bruyant (sol en parquet et manque d'isolation = résonance maximum dans la chambre, insupportable). Nous changerons le lendemain pour le Village Guesthouse (40 R la double, avec ventil, sdb commune, pas de fenêtre), plus calme, mais beaucoup trop chaud.

Un petit tour du quartier nous suffit pour cette première journée, déjà bien avancée (rappelons-le, nous sommes malades ...).




Mardi et mercredi, c'est découverte de différents quartiers et attractions.

La tour météorologique,
et le chemin dans la jungle pour l'atteindre
Mosquée Jamek
Bâtiment du sultan Abdul Samad
Marché central, les Souk de Chinatown
Les Tour Petronas
La population malaise non chinoise ni hindou est en grande partie musulmane. Les mosquées remplacent désormais les nombreux temples que l'on pouvait voir dans tous les pays depuis la Mongolie. Les femmes sont pour beaucoup voilées, mais la diversité de la population crée une mixité intéressante, et donne une impression de tolérance assez importante (mais nous nous méfions désormais de ce type d'impressions, après tout ce que l'on a découvert sur le racisme féroce de certains bouddhistes envers les musulmans au Myanmar).

Dans la rue, nous sommes parfois interpellés par des "Mingalaba", Bonjour en birman. Nous découvrons ainsi qu'il y a une forte population birmane ici (ce que nous confirme un employé birman dans un resto), qui bien souvent a fui son pays. Mais comment savent-ils que nous arrivons du Myanmar ? Et bien à cause des sacs en bandoulière que nous portons, achetés à Pindaya quelques semaines auparavant, et typiques du Myanmar. Les Birmans sont les seuls d'ailleurs à nous saluer dans la rue. Pour le reste, la population est majoritairement constituée d'Indiens et de Chinois qui, désolés de le dire, on ne veut vexer personne, ne sont pas aussi accueillants au premier abord. 

Pour se déplacer dans la ville, les bus GO KL, dont chaque ligne est associée à une couleur, desservent les principaux lieux touristiques et sont gratuits. Pour les autres bus, la destination finale est toujours indiquée. Bon par contre, il faut compter avec les embouteillages qui font rages à certains moments de la journée, et rendent alors le métro bien plus attrayant (prix dépendant du trajet, à partir de 1,3 R).

Nous profitons d'être proches de la grande poste centrale (à la station Pasar Seni) pour faire partir un colis de petites choses achetées au Myanmar vers la France (120 R les 5kg, par bateau, arrivée prévue dans un à trois mois ... quelle précision !).

Jeudi matin, nous profitons du check-out tardif de l'hôtel (14h) pour aller visiter les grottes de Batu à 30 minutes de train (pris à la station Kuala Lumpur, 2 R, toutes les 30 minutes). Ces grottes font office de sanctuaire hindou, aux statues assez impressionnantes à l'entrée.




Nous ne visitons que la grotte principale, gratuite, tout en haut des quelques 275 marches. Nous entre-apercevons la vie dans les temples hindous, et l'apparence des "moines" (les appelle-t-on comme ça? A creuser) est bien différente de celle des moines bouddhistes rencontrés au Myanmar : torse nu, il s'occupe de la statue de la divinité d'après ce qui semble être un protocole bien spécifique. 


De retour en ville, nous avons tout juste le temps de manger un bout, attraper nos sacs et aller chercher un bus pour la ville d'Ipoh dans la station de bus Puduraya, toute proche de là (10 minutes à pied de l'hôtel).
Arrivés à la station, un immeuble immense avec un sous-sol d'où partent les bus, différentes personnes nous sautent dessus. Ils nous demandent notre destination, et nous disent "OK, suivez-moi". On les suit naïvement, ils nous amènent aux bus et veulent nous vendre des tickets à des prix trop élevés par rapport à ce qu'on a vu sur Internet (http://www.expressbusmalaysia.com). Lorsqu'on leur dit le prix que l'on veut payer, ils nous rient littéralement au nez, genre on espère la lune.
On part donc en quête des guichets de vente des billets, qui se trouvent finalement au dernier étage du bâtiment (super logique). Et là, on fait tous les guichets jusqu'à trouver le billet au prix attendu, soit 20 R. Le bus part 45 minutes plus tard, à 14h45, on est plutôt bien installé. Bon par contre, l'amabilité du chauffeur n'est pas celle que l'on a pu trouver au Myanmar. Ici, tu te démerdes pour charger ton sac dans le coffre à bagage, tu parles au chauffeur il t'ignore, royal !
C'est pas grave, nous quittons la grande ville, hâte de découvrir la plus petite Ipoh.

Ipoh, à la recherche du street art



3h plus tard, nous sommes déposés à la station de bus Amanjaya. A quelques 8km de la ville, un bus navette (quai 17 - 2,3 R) rejoint la gare routière dans la ville, proche de la gare des trains (de là, d'autres bus rejoignent le centre ville, demander au comptoir d'informations).

Ce qui est agréable dans ce pays jusque maintenant, c'est que tout le monde parle anglais. Même entre eux, ils se parlent parfois en anglais.

Nous arrivons pile-poil à l'hôtel, le New Caspian Hotel (75 R la double deluxe, de base à 90 R) et évitons l'énorme saucée qui s'abat sur la ville. Et oui, le pays aime la pluie, le parapluie est l'accessoire indispensable en tous temps !

Bon, on s'attendait à une petite ville au charme colonial, on se retrouve en fait dans une grande ville, certes sans trop de bâtiments immenses, mais on n'arrive pas à capter l'âme générale des lieux, à part dans quelques endroits.




Les anciens bâtiments coloniaux ne sont pas très nombreux une fois sorti du petit centre historique, et la seule chose qui va un peu nous faire vibrer, ce sont les peintures sur certains murs de la ville, oeuvres, pour la plupart, d'un artiste lithuanien maître dans l'art de rue.

Plan des principales oeuvres, on en trouve aussi pas mal entre
dans l'allée entre Jalan Masjid et Jalan Sultan Iskandar








Sans compter sur l'établissement qui fait face à notre hôtel : on n'y a pas fait attention à notre arrivée, quelle erreur. Notre fenêtre de chambre donne en plein sur le Fun Pub - Karaoké de la ville, qui de 19h à minuit diffuse une musique à faire trembler les tympans, encore pire quand ce sont les gens qui se décident à pousser la chansonnette. On ira tout de même passer une tête pour voir à quoi ça ressemble, pour découvrir un ... bar à fille : minettes en mini-jupes et hommes d'âge mûr, le cocktail explosif !

Nous plions bagage samedi matin, en quête de nature et d'air frais, que nous espérons trouver en altitude, dans les Cameron Highlands.

1 commentaire:

  1. Coucou,
    Dans l'attente de vous suivre dans le découverte de la Malaisie...
    Une grosse pensée à ma fille...

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